Le comédien Bruno Cremer s'est éteint à Paris samedi 7 août, a annoncé son agent. Il avait 80 ans. C'était un comédien complet, son registre allant du théâtre au cinéma en passant par la télévision pour laquelle il restera un inoubliable Maigret.
Il prend la nationalité français à 18 ans
Bruno Cremer est né le 6 octobre 1929 à Saint-Mandé, près de Paris, d'une mère d'origine belge et d'un père qui prendra également la nationalité belge parce que la France n'avait pas voulu l'accepter comme soldat durant la guerre, contrairement à la Belgique. Lui-même choisira la nationalité française à 18 ans.
Après ses études secondaires, il suit des cours de théâtre au Conservatoire et se consacre pendant dix ans à la scène. Il joue Shakespeare, Oscar Wilde, Jean Anouilh.
Des débuts au cinéma avec Alain Delon
Il débute au cinéma avec Alain Delon dans «Quand la femme s'en mêle» en 1957, mais sa carrière s'accélère en 1964 avec la «317e section» de Pierre Schoendoerffer. Il devient dès lors un acteur populaire et a tourné dans plus de 110 films et téléfilms, selon son agent.
Il travaille beaucoup avec Yves Boisset et Jean-Claude Brisseau et joue, entre autre dans «Paris brûle-t-il?» de René Clément, «Le Bon et le méchant» de Claude Lelouch, «L'Etranger» de Luchino Visconti, «Le Convoi de la peur» de William Friedkin, «Noce blanche» de Jean-Claude Brisseau avec Vanessa Paradis.
Plus de cinquante épisodes du «Commissaire Maigret»A partir de 1991, il se fait connaître du grand public grâce au commissaire Maigret, qu'il interprètera à plus de cinquante reprises jusqu'en 2005. Mettant de côté les tournages pour le cinéma, Bruno Cremer se consacre à son rôle télévisé.
Il ne renoue avec le long métrage qu'en 2000, avec le film «Sous le sable» de François Ozon et «Mon père, il m'a sauvé la vie», film autobiographique de José Giovanni. En 2002, il retrouve Pierre Schoendoerffer dans «Là-haut, un roi au-dessus des nuages».
Un fils et deux filles
Son autobiographie publiée en 2000 et intitulée «Un certain jeune homme», retrace sa jeunesse, ses débuts de comédien et sa vie jusqu'au décès de son père et permet à l'acteur de se livrer avec sincérité dans un portrait sans complaisance.
Bruno Cremer avait trois enfants, un fils Stéphane d'un premier mariage, et deux filles de son épouse Chantal avec laquelle il était marié depuis décembre 1984
AFP
Il prend la nationalité français à 18 ans
Bruno Cremer est né le 6 octobre 1929 à Saint-Mandé, près de Paris, d'une mère d'origine belge et d'un père qui prendra également la nationalité belge parce que la France n'avait pas voulu l'accepter comme soldat durant la guerre, contrairement à la Belgique. Lui-même choisira la nationalité française à 18 ans.
Après ses études secondaires, il suit des cours de théâtre au Conservatoire et se consacre pendant dix ans à la scène. Il joue Shakespeare, Oscar Wilde, Jean Anouilh.
Des débuts au cinéma avec Alain Delon
Il débute au cinéma avec Alain Delon dans «Quand la femme s'en mêle» en 1957, mais sa carrière s'accélère en 1964 avec la «317e section» de Pierre Schoendoerffer. Il devient dès lors un acteur populaire et a tourné dans plus de 110 films et téléfilms, selon son agent.
Il travaille beaucoup avec Yves Boisset et Jean-Claude Brisseau et joue, entre autre dans «Paris brûle-t-il?» de René Clément, «Le Bon et le méchant» de Claude Lelouch, «L'Etranger» de Luchino Visconti, «Le Convoi de la peur» de William Friedkin, «Noce blanche» de Jean-Claude Brisseau avec Vanessa Paradis.
Plus de cinquante épisodes du «Commissaire Maigret»A partir de 1991, il se fait connaître du grand public grâce au commissaire Maigret, qu'il interprètera à plus de cinquante reprises jusqu'en 2005. Mettant de côté les tournages pour le cinéma, Bruno Cremer se consacre à son rôle télévisé.
Il ne renoue avec le long métrage qu'en 2000, avec le film «Sous le sable» de François Ozon et «Mon père, il m'a sauvé la vie», film autobiographique de José Giovanni. En 2002, il retrouve Pierre Schoendoerffer dans «Là-haut, un roi au-dessus des nuages».
Un fils et deux filles
Son autobiographie publiée en 2000 et intitulée «Un certain jeune homme», retrace sa jeunesse, ses débuts de comédien et sa vie jusqu'au décès de son père et permet à l'acteur de se livrer avec sincérité dans un portrait sans complaisance.
Bruno Cremer avait trois enfants, un fils Stéphane d'un premier mariage, et deux filles de son épouse Chantal avec laquelle il était marié depuis décembre 1984
AFP