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Sécurité et cyberespionnage au coeur de l'affaire BlackBerry

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djam09

djam09

LONDRES (Reuters) - Au nom de la sécurité nationale, plusieurs pays ont récemment demandé à Research in Motion (RIM), le fabricant canadien du BlackBerry, de leur permettre d'accéder aux données cryptées transitant sur les serveurs de ses téléphones.

L'Arabie Saoudite et les Emirats arabes unis, invoquant notamment la lutte contre les islamistes, menacent de bloquer certains services de ce smartphone si leurs inquiétudes ne sont pas prises en compte. L'Inde, le Liban et l'Algérie ont également interpellé RIM pour faire part de leurs craintes.

Ces interventions illustrent le fossé qui ne cesse de se creuser entre le rêve d'un internet totalement libre et le souci des Etats de contrôler les échanges d'informations au nom de la lutte contre le terrorisme, un argument avancé également par n'importe quel gouvernement attaché à étouffer toute opposition.

"Cela fait partie d'une tendance plus générale", dit Jonathan Wood, analyste à l'agence de consultants Control Risks.

"Après les attentats du 11-Septembre, les pays occidentaux ont de plus en plus cherché à surveiller les communications électroniques au nom de la sécurité nationale. Aujourd'hui, d'autres pays veulent les imiter."

Un tel contrôle porte non seulement sur la surveillance politique mais aussi sur la vie des sociétés et l'"intelligence économique" qui régit les rapports commerciaux à travers le monde.

Au nom des principes démocratiques, la plupart des Etats affirment contrôler strictement l'autorisation des écoutes électroniques dans le respect des libertés fondamentales. Ce qui est souvent impossible à vérifier.

"Pour les entreprises occidentales, c'est un problème. On ne peut exclure que certaines informations confidentielles ainsi 'piratées' ne soient illégalement utilisées à des fins commerciales", dit Wood
DEUX POIDS, DEUX MESURES ?

Le BlackBerry, avec ses connections cryptées, se retrouve en première ligne car c'est un outil largement utilisé à toutes sortes de propos, professionnels comme privés, par les banquiers, les chefs d'entreprise, les responsables politiques et les diplomates amenés à courir le monde.

A tel point que par mesure de sécurité le gouvernement français a demandé en 2007 à ses ministres de ne pas utiliser le BlackBerry.

Les serveurs du BlackBerry sont situés aux Etats-Unis, en Grande-Bretagne et au Canada et il est très probable que les services de renseignement de ces pays peuvent avoir accès aux données les plus secrètes de ce réseau.

"Deux poids, deux mesures", s'insurgent les Etats qui aujourd'hui s'inquiètent des risques que pourraient représenter pour eux les échanges cryptés des smartphones.

Pour ce qui est des activités politiques, le BlackBerry a permis dans certains pays à l'opposition d'étendre son audience et de mieux s'organiser.

"Quand le BlackBerry est arrivé, j'ai commencé à recevoir des messages critiques envers le gouvernement de la part de gens que je ne pensais vraiment pas engagés en politique", déclare Ahmed Mansour, un bloggeur des Emirats arabes unis. "Les gens ont alors commencé à parler de sujets tabous."

Les manifestations qui ont suivi l'élection présidentielle contestée de juin 2009 en Iran ont montré l'importance des réseaux sociaux et du "microblogging", Twitter ayant notamment servi à mobiliser l'opposition. Depuis, plusieurs pays ont limité l'accès à des sites comme Facebook ou Twitter. Des remous illustrés par la récente polémique entre Google et Pékin.

"Toutes les multinationales high-tech veulent un internet sans frontières alors que les Etats autoritaires cherchent de plus en plus des réseaux 'intranet' régionaux où les gouvernements pourront contrôler les serveurs", explique Ian Bremmer, du groupe de consultants Eurasia

tiliwy

tiliwy

c une nouvelle arme
l'info circule comme l'air
alors tout se sait

djam09

djam09

il parait que l'Algérie pense sérieusement a interdire le black berry

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