Le coach national, Rabah Saâdane, dont le contrat avec la FAF a été prolongé de deux ans, sera secondé par un entraîneur étranger. C’est ce qui ressort de la réunion du bureau fédéral de la FAF tenu hier. Selon une source proche de l’instance fédérale, Saâdane aura un adjoint de haut niveau dont le nom n’a pas été révélé. “La FAF continue de prospecter pour nommer un entraîneur adjoint et compte parvenir rapidement à un accord. En tout cas, le technicien étranger sera d’un niveau appréciable”, assure notre source. Saâdane aura aussi dans son staff un nouveau préparateur physique étranger et là aussi la FAF est à la recherche d’un technicien de haut niveau, mais ce qui est sûr c’est qu’il ne s’agira pas du Français Franck Brocheret, qui avait été prêté par la fédération qatarie pour la préparation de l’équipe nationale pour le Mondial. Par conséquent, Saâdane qui garde ses deux adjoints Zoheïr Djelloul et Hassen Belhadji, a été contraint de sacrifier son préparateur physique, Lamine Kebir, dont le contrat n’a pas été reconduit par la FAF. En outre, le contrat de Saâdane a été reconduit dans les mêmes conditions salariales que le précédent.
Ce qui dément donc les informations faisant état d’une éventuelle augmentation de salaire pour Saâdane. L’on ne sait pas si Saâdane a réclamé cette augmentation auprès de la fédération mais une chose est sûre désormais, son salaire de 120 millions de centimes ne bouge pas. Concernant l’objectif qui lui a été assigné, Saâdane a pour objectif de qualifier l’Algérie à la CAN-2010.
Les termes du contrat ne font aucunement référence à un quelconque objectif pour le tournoi final, prévu conjointement au Gabon et en Guinée équatoriale, ce qui laisse supposer une seconde négociation une fois l’objectif de la qualification à la CAN-2012 réalisé. Sachant que le président de la FAF, M. Mohamed Raouraoua, a toujours voulu recruter un entraîneur étranger pour l’EN, il apparaît clairement que le résultat des négociations entre lui et Saâdane constituent, en fait, un compromis dicté par la conjoncture. Il faut savoir en effet que pour ne pas mettre en péril la préparation de l’EN pour les éliminatoires de la CAN-2010, Raouraoua a préféré jouer la carte de la continuité en maintenant Saâdane, tout en prenant le soin de lui adjoindre un adjoint étranger de haut niveau afin de renforcer la compétence du staff technique des Verts. De là à dire que Saâdane servira de relais d’ici à 2012 pour ensuite donner le plein pouvoir au technicien étranger, il n’y a qu’un pas que beaucoup ont déjà franchi.
Ce qui permettra au technicien de s’adapter au climat des Verts avant d’en prendre les rênes. Conscient d’un tel scénario, Saâdane, dont on dit qu’il n’était franchement pas chaud pour y rester, a dû consentir un effort pour l’intérêt de l’EN et cela est absolument à son honneur.
Des résultats techniques
insuffisants au Mondial
En outre, la FAF veut recruter un nouveau manager général pour l’EN, ce qui confirme l’information révélée par Liberté faisant état du départ de Walid Sadi qui occupait ce poste auparavant. Dans le communiqué qui a sanctionné les travaux du bureau fédéral, la FAF estime que “pour la 3e fois de son histoire, l’Algérie a participé à une phase finale de la Coupe du monde, après avoir été absente pendant 24 ans. Lors du Mondial Afrique du Sud 2010, l’Algérie s’est classée à la 28e place. Au-delà des résultats techniques chiffrés qui semblent insuffisants et du sentiment que le parcours aurait pu être meilleur, les prestations de l’équipe peuvent êtres considérées comme honorables et sont prometteuses au vu du potentiel de la sélection et de sa marge de progression”. La FAF relève que le coût de la participation de notre équipe nationale à la Coupe du monde Afrique du Sud 2010 est de “70 millions de DA. Ce coût comprend l’ensemble des frais liés aux transports internationaux, locaux, les frais de séjours (hôtels et restauration), indemnités des joueurs, frais de mission des staffs technique et administratif, soins médicaux et achat de divers matériels”. Alors que les recettes de la FAF (allocation Fifa) s’élèvent à 684 millions de dinars algériens.
libertè
Ce qui dément donc les informations faisant état d’une éventuelle augmentation de salaire pour Saâdane. L’on ne sait pas si Saâdane a réclamé cette augmentation auprès de la fédération mais une chose est sûre désormais, son salaire de 120 millions de centimes ne bouge pas. Concernant l’objectif qui lui a été assigné, Saâdane a pour objectif de qualifier l’Algérie à la CAN-2010.
Les termes du contrat ne font aucunement référence à un quelconque objectif pour le tournoi final, prévu conjointement au Gabon et en Guinée équatoriale, ce qui laisse supposer une seconde négociation une fois l’objectif de la qualification à la CAN-2012 réalisé. Sachant que le président de la FAF, M. Mohamed Raouraoua, a toujours voulu recruter un entraîneur étranger pour l’EN, il apparaît clairement que le résultat des négociations entre lui et Saâdane constituent, en fait, un compromis dicté par la conjoncture. Il faut savoir en effet que pour ne pas mettre en péril la préparation de l’EN pour les éliminatoires de la CAN-2010, Raouraoua a préféré jouer la carte de la continuité en maintenant Saâdane, tout en prenant le soin de lui adjoindre un adjoint étranger de haut niveau afin de renforcer la compétence du staff technique des Verts. De là à dire que Saâdane servira de relais d’ici à 2012 pour ensuite donner le plein pouvoir au technicien étranger, il n’y a qu’un pas que beaucoup ont déjà franchi.
Ce qui permettra au technicien de s’adapter au climat des Verts avant d’en prendre les rênes. Conscient d’un tel scénario, Saâdane, dont on dit qu’il n’était franchement pas chaud pour y rester, a dû consentir un effort pour l’intérêt de l’EN et cela est absolument à son honneur.
Des résultats techniques
insuffisants au Mondial
En outre, la FAF veut recruter un nouveau manager général pour l’EN, ce qui confirme l’information révélée par Liberté faisant état du départ de Walid Sadi qui occupait ce poste auparavant. Dans le communiqué qui a sanctionné les travaux du bureau fédéral, la FAF estime que “pour la 3e fois de son histoire, l’Algérie a participé à une phase finale de la Coupe du monde, après avoir été absente pendant 24 ans. Lors du Mondial Afrique du Sud 2010, l’Algérie s’est classée à la 28e place. Au-delà des résultats techniques chiffrés qui semblent insuffisants et du sentiment que le parcours aurait pu être meilleur, les prestations de l’équipe peuvent êtres considérées comme honorables et sont prometteuses au vu du potentiel de la sélection et de sa marge de progression”. La FAF relève que le coût de la participation de notre équipe nationale à la Coupe du monde Afrique du Sud 2010 est de “70 millions de DA. Ce coût comprend l’ensemble des frais liés aux transports internationaux, locaux, les frais de séjours (hôtels et restauration), indemnités des joueurs, frais de mission des staffs technique et administratif, soins médicaux et achat de divers matériels”. Alors que les recettes de la FAF (allocation Fifa) s’élèvent à 684 millions de dinars algériens.
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