Les supporters algériens présents en Afrique
du Sud pour soutenir les Verts n’oublieront pas de sitôt leur séjour à
Polokwane où ils ont assisté aux débats de la rencontre opposant les
Verts aux Slovènes.Et pour cause, 40 fans algériens ont été abandonnés
dans cette ville, distante de 350 kilomètres de J’obourg. En effet,
faisant partie de la délégation des supporters dont l’ONAT veille à leur
confort et à leur sécurité durant le séjour dans le pays de Mandela,
ces supporters n’ont pu rejoindre Pretoria, lieu de leur hébergement,
comme cela a été prévu dans le programme. Faute de places dans les bus
devant les conduire à Pretoria, ces fans ont été abandonnés à Polokwane
sans sécurité ni assistance. “Que voulez-vous que je vous dise ? C’était
la pagaille générale. Après la fin de la rencontre, je me suis dirigé
avec mes amis vers les bus qui assuraient notre transport, mais, en
sortant, j’ai constaté leur absence. Là, j’ai compris que nous avons été
abandonnés dans un pays où l’insécurité caractérise son quotidien”,
témoigne l’un de ces supporters que les envoyés spéciaux de Liberté ont
rencontrés dans un relais situé à une centaine de kilomètres de
Pretoria.
Devant une telle situation, ces fans n’avaient pas d’autre
choix que de se rapprocher du commissariat de police de Polokwane, en
vue de trouver une solution à ce cauchemar. “Nous étions environ une
quarantaine de personnes. Nous leur avons exposé notre problème. La
police sud-africaine nous a conduits par la suite vers une station de
bus afin qu’on puisse louer un transport”, poursuit notre interlocuteur.
Fort heureusement pour ces personnes qu’un Algérien, vivant à Pretoria
et qui était dans les parages, leur a porté secours. Il s’appelle Louni
Ahmed, il a 30 ans et vit en Afrique du Sud depuis une quinzaine
d’années. “Je ne pouvais laisser mes compatriotes dans une telle
situation. J’ai dû payer de ma poche pour qu’ils puissent rallier leur
lieu d’hébergement”, raconte-t-il. “Je ne vois pas comment on a laissé
ces personnes sans assistance”, enchaîne-t-il avant de nous révéler
qu’un supporter algérien, natif de Tlemcen, a été emprisonné, et ce,
pour avoir grimpé sur un pylône. Il a été embarqué illico presto par les
forces de sécurité sud-africaines. “C’était dramatique. Comment on a pu
en arriver là ? Un supporter a été mis sous mandat de dépôt sans que
personne soit au courant. Vous savez, j’ai dû payer une caution de 600
rands (environ 70 euros) pour le libérer”, révèle-t-il. Une fois arrivés
à Pretoria, les envoyés spéciaux de Liberté se sont rendus au lieu
d’hébergement de la délégation algérienne. À l’entrée du Campus Erika,
une trentaine de supporters étaient postés devant en train d’attendre
leurs amis laissés à Polokwane. “C’est grave ce qui s’est passé.
Ces
personnes ont failli y laisser leur peau. Les organisateurs ont failli à
leur mission et doivent rendre des comptes”, nous a déclaré Djafar, et
d’ajouter : “Puisque c’est comme ça, nous n’avons pas d’autre choix que
de faire l’impasse sur le déplacement du Cap où l’Algérie jouera face à
l’Angleterre.
Il est impossible pour nous de partir à l’aventure et
parcourir 1 200 kilomètres avec des organisateurs complètement dépassés
par les évènements.” Il y a lieu de signaler qu’une réunion d’urgence a
eu lieu dimanche soir entre les organisateurs et le service médical et
sécuritaire dépêché sur place pour mettre en œuvre un plan rationnel en
vue d’assurer le transport et la sécurité des fans algériens dans la
ville du Cap.
Ayant eu vent de la mésaventure des supporters
algériens lors de leur déplacement à Polokwane, le ministre de la
Jeunesse et des Sports Hachemi Djiar s’est déplacé au campus de
Pretoria, quartier général des fans en Afrique du Sud, en vue de tenir
une réunion urgente avec les responsables chargés de l’organisation.
Selon
les informations qui nous sont parvenues sur place, le premier
responsable du MJS n’y est pas allé avec le dos de la cuillère pour
réprimander les représentants de l’ONAT. La même source indique que M.
Djiar a haussé le ton en demandant au personnel chargé de veiller au bon
séjour des fans de faire attention à l’avenir, et ce pour parer à toute
mauvaise surprise.
du Sud pour soutenir les Verts n’oublieront pas de sitôt leur séjour à
Polokwane où ils ont assisté aux débats de la rencontre opposant les
Verts aux Slovènes.Et pour cause, 40 fans algériens ont été abandonnés
dans cette ville, distante de 350 kilomètres de J’obourg. En effet,
faisant partie de la délégation des supporters dont l’ONAT veille à leur
confort et à leur sécurité durant le séjour dans le pays de Mandela,
ces supporters n’ont pu rejoindre Pretoria, lieu de leur hébergement,
comme cela a été prévu dans le programme. Faute de places dans les bus
devant les conduire à Pretoria, ces fans ont été abandonnés à Polokwane
sans sécurité ni assistance. “Que voulez-vous que je vous dise ? C’était
la pagaille générale. Après la fin de la rencontre, je me suis dirigé
avec mes amis vers les bus qui assuraient notre transport, mais, en
sortant, j’ai constaté leur absence. Là, j’ai compris que nous avons été
abandonnés dans un pays où l’insécurité caractérise son quotidien”,
témoigne l’un de ces supporters que les envoyés spéciaux de Liberté ont
rencontrés dans un relais situé à une centaine de kilomètres de
Pretoria.
Devant une telle situation, ces fans n’avaient pas d’autre
choix que de se rapprocher du commissariat de police de Polokwane, en
vue de trouver une solution à ce cauchemar. “Nous étions environ une
quarantaine de personnes. Nous leur avons exposé notre problème. La
police sud-africaine nous a conduits par la suite vers une station de
bus afin qu’on puisse louer un transport”, poursuit notre interlocuteur.
Fort heureusement pour ces personnes qu’un Algérien, vivant à Pretoria
et qui était dans les parages, leur a porté secours. Il s’appelle Louni
Ahmed, il a 30 ans et vit en Afrique du Sud depuis une quinzaine
d’années. “Je ne pouvais laisser mes compatriotes dans une telle
situation. J’ai dû payer de ma poche pour qu’ils puissent rallier leur
lieu d’hébergement”, raconte-t-il. “Je ne vois pas comment on a laissé
ces personnes sans assistance”, enchaîne-t-il avant de nous révéler
qu’un supporter algérien, natif de Tlemcen, a été emprisonné, et ce,
pour avoir grimpé sur un pylône. Il a été embarqué illico presto par les
forces de sécurité sud-africaines. “C’était dramatique. Comment on a pu
en arriver là ? Un supporter a été mis sous mandat de dépôt sans que
personne soit au courant. Vous savez, j’ai dû payer une caution de 600
rands (environ 70 euros) pour le libérer”, révèle-t-il. Une fois arrivés
à Pretoria, les envoyés spéciaux de Liberté se sont rendus au lieu
d’hébergement de la délégation algérienne. À l’entrée du Campus Erika,
une trentaine de supporters étaient postés devant en train d’attendre
leurs amis laissés à Polokwane. “C’est grave ce qui s’est passé.
Ces
personnes ont failli y laisser leur peau. Les organisateurs ont failli à
leur mission et doivent rendre des comptes”, nous a déclaré Djafar, et
d’ajouter : “Puisque c’est comme ça, nous n’avons pas d’autre choix que
de faire l’impasse sur le déplacement du Cap où l’Algérie jouera face à
l’Angleterre.
Il est impossible pour nous de partir à l’aventure et
parcourir 1 200 kilomètres avec des organisateurs complètement dépassés
par les évènements.” Il y a lieu de signaler qu’une réunion d’urgence a
eu lieu dimanche soir entre les organisateurs et le service médical et
sécuritaire dépêché sur place pour mettre en œuvre un plan rationnel en
vue d’assurer le transport et la sécurité des fans algériens dans la
ville du Cap.
Ayant eu vent de la mésaventure des supporters
algériens lors de leur déplacement à Polokwane, le ministre de la
Jeunesse et des Sports Hachemi Djiar s’est déplacé au campus de
Pretoria, quartier général des fans en Afrique du Sud, en vue de tenir
une réunion urgente avec les responsables chargés de l’organisation.
Selon
les informations qui nous sont parvenues sur place, le premier
responsable du MJS n’y est pas allé avec le dos de la cuillère pour
réprimander les représentants de l’ONAT. La même source indique que M.
Djiar a haussé le ton en demandant au personnel chargé de veiller au bon
séjour des fans de faire attention à l’avenir, et ce pour parer à toute
mauvaise surprise.