Les tribunaux algériens enregistrent annuellement 14 mille
cas de divorce, après trois mois de mariage seulement, qui commence
habituellement durant la saison estivale pour prendre fin en hiver. Dix
mille cas de divorce se font par consentement des deux parties, contre
3500 cas demandés par la femme.
cas de divorce, après trois mois de mariage seulement, qui commence
habituellement durant la saison estivale pour prendre fin en hiver. Dix
mille cas de divorce se font par consentement des deux parties, contre
3500 cas demandés par la femme.
- Tels sont les chiffres avancés par le ministères de la justice,
assorti d’un résultat inquiétant concernant le phénomène du divorce de
jeunes femmes âgées de moins de 20 ans, et cela se traduit par des
conflits de la garde et de pension entre les nouveaux mariés à
l’intérieur des tribunaux. - Madame Madani
Nassima, activant au sein de l’association nationale appelée « la femme
en contact » a révélé que 90% des plaintes et les qu’ils ont reçues sont
liées au phénomène du divorce de nouveaux mariés. Et pour cause, des
dizaines de jeunes femmes ne dépassant pas les 20 ans, et qui sont en
instance de divorce après quelques mois de mariage, ont pris attache
avec l’association l’informant qu’elles se retrouvent dans les tribunaux
pour essayer de récupérer leurs droits bafoués, et leurs honneurs
abusés par des jeunes hommes, qui font du mariage un jeu et une aventure
qui se résume en un plaisir sexuel et rien d’autre. - Et pour un
simple malentendu ou un faux problème, ces derniers rejettent leurs
responsabilités et décident d’une séparation en demandant le divorce
sans se soucier de son partenaire, qui d’habitude est jeune, et si elle a
des enfants se retrouve dans les couloirs des tribunaux demandant son
droit et les droits de ses enfants, que ce soit en terme de pension ou
bien le logement. Madame Nassima ajouté que le plus grand problème, qui
est derrière un divorce anticipé, est lié à l’honnêteté, c'est-à-dire
que chacun d’eux essaye de cacher son vrai visage, laissant ainsi la
place à beaucoup de choses, qui se traduisent par des sentiments de
déception et de dégoût pour les deux parties. - Poursuivant
dans le même contexte, l’oratrice a indiqué que le rôle de l’association
est d’orienter la victime et de lui faire connaître ses droits, et si
jamais elle se retrouve sans domicile, elle est orientée vers l’un des
centres d’hébergement connus, à l’image du centre dit « la femme en
détresse » sis à la place du 1er mai, et le centre « Darna » sis à El
Mohammedia.