L’affaire des 17 marins algériens pris en otages au large de la Somalie est loin de connaître son épilogue. Otages depuis le 1er janvier de pirates somaliens, ces marins disent souffrir de « traumatismes » dus aux conditions de détention atroces. Lors du dernier contact qu’ils ont eu le samedi 9 juillet avec leur famille, ces marins ont affirmé qu’ils sont en danger en raison notamment de la « forte dégradation » de leur état de santé.
« Ils vivent l’enfer. Ils ne mangent pratiquement pas et ils boivent de l’eau non potable. Leur santé est gravement mise en danger », a souligné le fils d’un marin otage, reçu dans la matinée de ce 11 juillet par le directeur général de l’IBC (International Bulk Carries), filiale du groupe Cnan et propriétaire du navire. « Le DG a tenté de nous rassurer en nous affirmant que les négociations entre l’affréteur jordanien et les pirates somaliens avancent », a ajouté notre interlocuteur. Mais les familles des marins ne cachent pas leur inquiétude.
« Depuis le début, on ne cesse de nous rassurer. Mais sur le terrain, les nouvelles sont loin d’être rassurantes. Nous interpellons encore une fois les hautes autorités pour qu’elles fassent le nécessaire pour obtenir leur libération le plus vite possible», souligne un proche d’un marin également reçu par le DG d’IBC qui estime qu’il est urgent de « faire avancer les négociations pour sauver ces marins en danger de mort ».
Officiellement, le ministre délégué chargé des Affaires maghrébines et africaines, Abdelkader Messahel, a affirmé le 1er juin que l'Algérie suivait « de près » la situation des otages. « Nous travaillons dans la discrétion avec nos partenaires et nos ambassades pour la libération des otages algériens détenus, depuis le début de cette année en Somalie », a‑t‑il répondu à une question d’un journaliste lors d’une conférence de presse. Selon M. Messahel, les autorités algériennes « sont en contact régulier » avec les otages par l’intermédiaire de l'armateur jordanien, International Bulk Carriers, qui négocie pour obtenir leur libération.
Le ministre des Affaires étrangères, Mourad Medelci, avait, de son côté, appelé dimanche 29 mai à la libération de tous les otages, dont les Algériens, détenus en Somalie. Mais le temps passe et les négociations peinent à aboutir. Et les familles des otages qui commencent à perdre patience ne savent plus à quel saint se vouer.
tsa
« Ils vivent l’enfer. Ils ne mangent pratiquement pas et ils boivent de l’eau non potable. Leur santé est gravement mise en danger », a souligné le fils d’un marin otage, reçu dans la matinée de ce 11 juillet par le directeur général de l’IBC (International Bulk Carries), filiale du groupe Cnan et propriétaire du navire. « Le DG a tenté de nous rassurer en nous affirmant que les négociations entre l’affréteur jordanien et les pirates somaliens avancent », a ajouté notre interlocuteur. Mais les familles des marins ne cachent pas leur inquiétude.
« Depuis le début, on ne cesse de nous rassurer. Mais sur le terrain, les nouvelles sont loin d’être rassurantes. Nous interpellons encore une fois les hautes autorités pour qu’elles fassent le nécessaire pour obtenir leur libération le plus vite possible», souligne un proche d’un marin également reçu par le DG d’IBC qui estime qu’il est urgent de « faire avancer les négociations pour sauver ces marins en danger de mort ».
Officiellement, le ministre délégué chargé des Affaires maghrébines et africaines, Abdelkader Messahel, a affirmé le 1er juin que l'Algérie suivait « de près » la situation des otages. « Nous travaillons dans la discrétion avec nos partenaires et nos ambassades pour la libération des otages algériens détenus, depuis le début de cette année en Somalie », a‑t‑il répondu à une question d’un journaliste lors d’une conférence de presse. Selon M. Messahel, les autorités algériennes « sont en contact régulier » avec les otages par l’intermédiaire de l'armateur jordanien, International Bulk Carriers, qui négocie pour obtenir leur libération.
Le ministre des Affaires étrangères, Mourad Medelci, avait, de son côté, appelé dimanche 29 mai à la libération de tous les otages, dont les Algériens, détenus en Somalie. Mais le temps passe et les négociations peinent à aboutir. Et les familles des otages qui commencent à perdre patience ne savent plus à quel saint se vouer.
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