La grippe A gagne du terrain. Plus de 100 cas ont été enregistrés jusqu’à présent. Mais la liste reste ouverte et de nouveaux cas pourraient être annoncés dans les prochaines heures.
Au moins deux personnes atteintes de ce virus se trouvent toujours dans un état critique notamment au CHU de Constantine. Des prélèvements sont actuellement en phase d’examen au niveau du laboratoire de référence de la grippe de l’Institut Pasteur d’Algérie (IPA).
Il faut s’attendre tous les jours à la confirmation de nouveaux cas. Depuis le premier décès, celui du médecin de Rouiba, le nombre de cas s’est accéléré, pour atteindre un total de 100 cas cumulés au 5 mars. Ce qui représente près de 30% des cas de grippe enregistrés.
Et «contrairement à l’année précédente, où les cas ont été importés, cette fois-ci, le nombre important diagnostiqué depuis le mois de février porte à croire que le virus est en phase de circulation locale», affirment les infectiologues au niveau du CHU de Constantine, d’autant que les deux décès enregistrés la semaine passée au niveau de Aïn Defla sont des cas locaux.
D’ailleurs, la ville de Aïn Defla, où l’alerte est au maximum, semble être un foyer du virus étant donné le nombre important de malades dans cette ville, auquel vient s’ajouter la confirmation de quatre autres cas d’élèves pompiers soupçonnés depuis le week-end dernier.
Jusque-là, la situation ne semblait pas très grave. Des mesures médico-sanitaires prévues dans le plan national de lutte contre la pandémie de grippe A/H1N1 ont été réinitiées et les personnes sont traitées et suivies.
Mais le personnel médical à travers toutes les structures sanitaires connaît une baisse de vigilance au niveau national et local.
Sur un autre registre, il est bon de savoir que les centres de référence installés en 2009 sont toujours activés. Les mesures d’hygiène reviennent en force dans les recommandations des médecins, qui expliquent qu’il faudrait arrêter la circulation du virus liée aux comportements individuels.
Il faut éviter tout contact avec une personne malade et, si on est malade, limiter les contacts avec les personnes de son entourage, en particulier avec les personnes âgées, fragiles ou les nourrissons, se couvrir la bouche et le nez avec un mouchoir à usage unique (qu’il faut jeter dans une poubelle).
Cependant, la démarche sanitaire n’est pas très claire jusqu’ici. Est-ce qu’on hospitalise tous les sujets suspects sur lesquels on effectue des prélèvements et on les met sous surveillance ? Où a-t-on opté pour le confinement à domicile avec un suivi du malade et un traitement au Tamiflu, bien sûr, avec une sensibilisation sur les précautions à prendre avec les personnes malades ?
I. T.
Au moins deux personnes atteintes de ce virus se trouvent toujours dans un état critique notamment au CHU de Constantine. Des prélèvements sont actuellement en phase d’examen au niveau du laboratoire de référence de la grippe de l’Institut Pasteur d’Algérie (IPA).
Il faut s’attendre tous les jours à la confirmation de nouveaux cas. Depuis le premier décès, celui du médecin de Rouiba, le nombre de cas s’est accéléré, pour atteindre un total de 100 cas cumulés au 5 mars. Ce qui représente près de 30% des cas de grippe enregistrés.
Et «contrairement à l’année précédente, où les cas ont été importés, cette fois-ci, le nombre important diagnostiqué depuis le mois de février porte à croire que le virus est en phase de circulation locale», affirment les infectiologues au niveau du CHU de Constantine, d’autant que les deux décès enregistrés la semaine passée au niveau de Aïn Defla sont des cas locaux.
D’ailleurs, la ville de Aïn Defla, où l’alerte est au maximum, semble être un foyer du virus étant donné le nombre important de malades dans cette ville, auquel vient s’ajouter la confirmation de quatre autres cas d’élèves pompiers soupçonnés depuis le week-end dernier.
Jusque-là, la situation ne semblait pas très grave. Des mesures médico-sanitaires prévues dans le plan national de lutte contre la pandémie de grippe A/H1N1 ont été réinitiées et les personnes sont traitées et suivies.
Mais le personnel médical à travers toutes les structures sanitaires connaît une baisse de vigilance au niveau national et local.
Sur un autre registre, il est bon de savoir que les centres de référence installés en 2009 sont toujours activés. Les mesures d’hygiène reviennent en force dans les recommandations des médecins, qui expliquent qu’il faudrait arrêter la circulation du virus liée aux comportements individuels.
Il faut éviter tout contact avec une personne malade et, si on est malade, limiter les contacts avec les personnes de son entourage, en particulier avec les personnes âgées, fragiles ou les nourrissons, se couvrir la bouche et le nez avec un mouchoir à usage unique (qu’il faut jeter dans une poubelle).
Cependant, la démarche sanitaire n’est pas très claire jusqu’ici. Est-ce qu’on hospitalise tous les sujets suspects sur lesquels on effectue des prélèvements et on les met sous surveillance ? Où a-t-on opté pour le confinement à domicile avec un suivi du malade et un traitement au Tamiflu, bien sûr, avec une sensibilisation sur les précautions à prendre avec les personnes malades ?
I. T.