Un citoyen algérien, dénommé Mergheni Tahar, a été tué jeudi soir à Tunis dans les mouvements de protestation populaires qui secouent la Tunisie depuis plusieurs jours.
Une enquête a été ouverte pour déterminer les circonstances du décès de la victime, âgée de 42 ans. L'ambassadeur d'Algérie à Tunis, Mohamed Ben Hocine s'est déplacé au domicile de la victime situé au quartier El Karam (à l'ouest de la capitale tunisienne) pour présenter ses condoléances à la famille du défunt alors que les services consulaires algériens ont pris en charge les procédures de l'enterrement. S’agissant de la situation dans ce pays, le président tunisien Zine El-Abidine Ben Ali a décidé vendredi de limoger son gouvernement et d'appeler à des législatives anticipées dans six mois, a annoncé l'agence officielle TAP. Au lendemain du discours de Ben Ali, des milliers de manifestants ont de nouveau exigé ce vendredi, à Tunis comme en province, le départ du président tunisien. Des blindés de l'armée se sont déployés, vendredi, devant le ministère de l'Intérieur à Tunis où la police a dispersé avec des grenades lacrymogènes des milliers de manifestants rassemblés pour réclamer le départ du président Ben Ali. Des unités antiémeutes pourchassaient des jeunes manifestants dans les escaliers d'immeubles résidentiels et dans un centre commercial, où ils se sont repliés. Juste avant, la police est intervenue lors d'une tentative de jonction d'un groupe important de manifestants avec l'essentiel des protestataires qui étaient massés devant le ministère de l'Intérieur depuis plusieurs heures. En quelques minutes, la rue s'est vidée de la foule et quelques manifestants ont lancé des pierres, des chaises et des parasols pris à des terrasses de café en direction des policiers. Par ailleurs, jeudi soir, treize civils ont été tués par des tirs des forces de l'ordre, à Tunis et sa banlieue après le discours d'apaisement du président Zine El-Abidine Ben Ali, ont indiqué vendredi à l'AFP des sources médicales..
echourouk
Une enquête a été ouverte pour déterminer les circonstances du décès de la victime, âgée de 42 ans. L'ambassadeur d'Algérie à Tunis, Mohamed Ben Hocine s'est déplacé au domicile de la victime situé au quartier El Karam (à l'ouest de la capitale tunisienne) pour présenter ses condoléances à la famille du défunt alors que les services consulaires algériens ont pris en charge les procédures de l'enterrement. S’agissant de la situation dans ce pays, le président tunisien Zine El-Abidine Ben Ali a décidé vendredi de limoger son gouvernement et d'appeler à des législatives anticipées dans six mois, a annoncé l'agence officielle TAP. Au lendemain du discours de Ben Ali, des milliers de manifestants ont de nouveau exigé ce vendredi, à Tunis comme en province, le départ du président tunisien. Des blindés de l'armée se sont déployés, vendredi, devant le ministère de l'Intérieur à Tunis où la police a dispersé avec des grenades lacrymogènes des milliers de manifestants rassemblés pour réclamer le départ du président Ben Ali. Des unités antiémeutes pourchassaient des jeunes manifestants dans les escaliers d'immeubles résidentiels et dans un centre commercial, où ils se sont repliés. Juste avant, la police est intervenue lors d'une tentative de jonction d'un groupe important de manifestants avec l'essentiel des protestataires qui étaient massés devant le ministère de l'Intérieur depuis plusieurs heures. En quelques minutes, la rue s'est vidée de la foule et quelques manifestants ont lancé des pierres, des chaises et des parasols pris à des terrasses de café en direction des policiers. Par ailleurs, jeudi soir, treize civils ont été tués par des tirs des forces de l'ordre, à Tunis et sa banlieue après le discours d'apaisement du président Zine El-Abidine Ben Ali, ont indiqué vendredi à l'AFP des sources médicales..
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