De violents affrontements ont éclaté lundi matin à partir de 9 H à Bachdjerrah entre des jeunes vendeurs à la sauvette et les forces de sécurité. Selon des sources locales, un policier aurait été poignardé au cours de ces échauffourées qui ont replongé dans le désarroi cette commune populaire fortement touchée par les émeutes déclenchées mercredi dernier.
Tout a commencé, selon les dires des jeunes émeutiers, lorsque des policiers ont exigé, d'une manière irrespectueuse, le départ immédiat des jeunes vendeurs à la sauveur de la rue principale de Bachdjerrah qu'ils ont squattée une nouvelle fois pour y écouler leurs marchandises.
"Ils ont lynché un jeune vendeur dont le seul tort est de venir en aide à sa pauvre famille en vendant quelques articles dans la rue. Ils nous disent que le commerce informel est interdit. Mais y a-t-il du boulot dans ce pays pour qu'on puisse travailler sans crever de faim ?", tancent les jeunes de Bachdjerrah qui ont fini par revenir à l'émeute pour faire éclater leur colère.
Il s'en est suivi des lors de violentes confrontations avec la police. Le projectiles et les pierres se sont abattus brutalement sur les policiers. La rue principale de Bachdjerrah a été ensuite coupée à la circulation à l'aide des pneus brûlés. Furieux, des centaines de jeunes ont promis, une nouvelle fois, de faire la guerre à ce qu'ils considèrent comme une "hogra".
En effet, remontés contre la mal-vie et le chômage qui créent la misère à Bachdjerrah, ces jeunes ne veulent plus subir les comportements indélicats et les provocations de la police. Et les policiers semblent de plus en plus dépassés par l'ampleur de cette colère de la jeunesse qui dégénère à chaque fois en violentes émeutes.
el watan
Tout a commencé, selon les dires des jeunes émeutiers, lorsque des policiers ont exigé, d'une manière irrespectueuse, le départ immédiat des jeunes vendeurs à la sauveur de la rue principale de Bachdjerrah qu'ils ont squattée une nouvelle fois pour y écouler leurs marchandises.
"Ils ont lynché un jeune vendeur dont le seul tort est de venir en aide à sa pauvre famille en vendant quelques articles dans la rue. Ils nous disent que le commerce informel est interdit. Mais y a-t-il du boulot dans ce pays pour qu'on puisse travailler sans crever de faim ?", tancent les jeunes de Bachdjerrah qui ont fini par revenir à l'émeute pour faire éclater leur colère.
Il s'en est suivi des lors de violentes confrontations avec la police. Le projectiles et les pierres se sont abattus brutalement sur les policiers. La rue principale de Bachdjerrah a été ensuite coupée à la circulation à l'aide des pneus brûlés. Furieux, des centaines de jeunes ont promis, une nouvelle fois, de faire la guerre à ce qu'ils considèrent comme une "hogra".
En effet, remontés contre la mal-vie et le chômage qui créent la misère à Bachdjerrah, ces jeunes ne veulent plus subir les comportements indélicats et les provocations de la police. Et les policiers semblent de plus en plus dépassés par l'ampleur de cette colère de la jeunesse qui dégénère à chaque fois en violentes émeutes.
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