Elle s'appelle Yasmina. Elle est élève en BTS au lycée Déodat-de-Séverac à Toulouse. Et son histoire a ému toute la région toulousaine. Menacée d'expulsion depuis début novembre lorsque des policiers sont venus lui notifier sa reconduite à la frontière, Yasmina a suscité "un élan spontané de soutien", comme le rapporte la dépêche.fr.
Adoptée légalement et hébergée par sa soeur, Yasmina n'est jamais arrivée à régulariser sa situation. Et pourtant, elle obtient un Bac STL et entre en 2010 au Lycée Déodat-de-Séverac en première année de BTS Génie Optique option photonique. Son parcours scolaire exemplaire et ses attaches familiales avec la France plaident pour elle.
Mais le préfet n'a rien voulu savoir et a signé récemment un arrêté de reconduite à la frontière. Ce jugement d'expulsion a choqué plus d'un en France. L'histoire de Yasmina qui est réduite désormais à la clandestinité a mobilisé des associations, des amis, des voisins et des sympathisants lesquels ne concevaient nullement que pareille injustice soit passée sous silence.
Dans ce sens, un rassemblement jusqu'à la préfecture était organisé jeudi, nous apprend ladepeche.fr. Une action qui a fini par convaincre la préfecture de laisser finalement Yasmina terminer son année de BTS. Mais, "à charge pour elle de redemander un visa étudiant depuis l'Algérie. Yasmina est en France depuis 2006 lorsque, suite à la séparation de ses parents, elle a rejoint sa demi-sœur en France pour étudier", signale-t-on.
Pour leur part, les élus Verts toulousains ont tenu à sonner l’alarme sur le cas de Yasmina et dénoncent, selon le site toulouse7.com, "une nouvelle fois l’expulsion de jeunes scolarisés en France, qui doivent pouvoir, à leur majorité, terminer les études qu’ils ont entamées. C’est une question d’humanité (au pays des droits de l’Homme) et de bon sens ".
Soulignons enfin qu'un comité de soutien à Yasmina a été mis en place par ses professeurs et camarades pour demander l’abrogation de l’arrêté de reconduite à la frontière.
elwatan
Adoptée légalement et hébergée par sa soeur, Yasmina n'est jamais arrivée à régulariser sa situation. Et pourtant, elle obtient un Bac STL et entre en 2010 au Lycée Déodat-de-Séverac en première année de BTS Génie Optique option photonique. Son parcours scolaire exemplaire et ses attaches familiales avec la France plaident pour elle.
Mais le préfet n'a rien voulu savoir et a signé récemment un arrêté de reconduite à la frontière. Ce jugement d'expulsion a choqué plus d'un en France. L'histoire de Yasmina qui est réduite désormais à la clandestinité a mobilisé des associations, des amis, des voisins et des sympathisants lesquels ne concevaient nullement que pareille injustice soit passée sous silence.
Dans ce sens, un rassemblement jusqu'à la préfecture était organisé jeudi, nous apprend ladepeche.fr. Une action qui a fini par convaincre la préfecture de laisser finalement Yasmina terminer son année de BTS. Mais, "à charge pour elle de redemander un visa étudiant depuis l'Algérie. Yasmina est en France depuis 2006 lorsque, suite à la séparation de ses parents, elle a rejoint sa demi-sœur en France pour étudier", signale-t-on.
Pour leur part, les élus Verts toulousains ont tenu à sonner l’alarme sur le cas de Yasmina et dénoncent, selon le site toulouse7.com, "une nouvelle fois l’expulsion de jeunes scolarisés en France, qui doivent pouvoir, à leur majorité, terminer les études qu’ils ont entamées. C’est une question d’humanité (au pays des droits de l’Homme) et de bon sens ".
Soulignons enfin qu'un comité de soutien à Yasmina a été mis en place par ses professeurs et camarades pour demander l’abrogation de l’arrêté de reconduite à la frontière.
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