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Des milliers d’immigrés clandestins se sont regroupés lors de marches et de manifestations pacifiques successives à Brescia. Ils revendiquent la régularisation de leurs situations administratives. Certains d'entre eux ont même menacé de commettre un suicide collectif si leur revendications ne sont pas prises en charge par le gouvernement italien.
Brescia est la plus importante ville industrielle en Italie située à quelques 70 km au sud de la capitale économique Milan. Le gouvernement local de cette région est dominé par le parti de la Ligue du Nord, parti d’extrême droit hostile à l’immigration. La région de Brescia abrite le plus grand village industriel d’Europe. La question de l’immigration dans cette ville est devenue la première préoccupation des media occidentaux. Le maire de cette région qui a refusé d’entendre les revendications de ces immigrés est issu de ce parti. La majorité de ces immigrés sont de nationalités algériennes, égyptiennes, indiennes, marocaines, pakistanaises et sénégalaises. Après avoir portés des panneaux sur lesquels ils ont écrit leurs revendications mais que personne n’a daigné les écouter, ces immigrés ont décidé d’organiser une marche pacifique qui a réuni des dizaines de milliers de Harragas et d’immigrés clandestins. Plusieurs italiens ont rejoint cette marche en signe de solidarités avec ces sans papiers, en plus de plusieurs organisations de défense des droits de l’homme affiliées au Parti Socialiste Italien, parti d’opposition. Lors de cette manifestation, les immigrants clandestins se sont dirigés vers une grue destinée à la réalisation d’un métro dans la ville. Certains d’entre eux ont monté sur la grue après des escarmouches avec la police italienne. Quelques immigrés mangent et dorment depuis deux semaines sur cette grue de chantier à Brescia en signe de protestation contre les nouvelles lois sur l'immigration. Ils refusent de redescendre jusqu’à ce que le gouvernement italien régularise leur situation. Ces immigrés ont menacé de commettre un suicide collectif en se jetant de la grue au cas où les services de sécurité tenteraient de les faire descendre par la force. Ces immigrés sont entrés sur le territoire italien depuis cinq ans pour les uns et 15 ans pour les autres. Ils ont été attirés par la loi (travaux domestiques et terrains du golf). Certains d’entre eux ont déboursé 500 euros en contrepartie d’une promesse du gouvernement de régulariser leur situation en tant que travailleurs légaux. Leur attente dure depuis près deux années, et en fin de compte le gouvernement a refusé de les régulariser. Le lundi passé, appelé « lundi noir », des centaines de policiers et des militaire ont envahi le lieu de la protestation et ont arrêté plusieurs d’immigrés clandestins et de nombreux italiens qui étaient avec les immigrant à titre de solidarité. Même ceux qui se sont refugié dans une église n’ont pas échappé à la violence des forces de l’ordre. Sans respect aucun à ce lieu de culte les policier ont tabassé plusieurs immigrés clandestins et les ont trainé par terre. Apres quelques heures de détentions, les italiens ont été relâchés, alors que les immigrés clandestin ont été envoyés dans des centres d’accueil d’immigrés clandestins où ils y resteront jusqu’à leurs expulsions vers leurs pays d’origines. Soulignant, enfin, que le gouvernement italien issu de la droite refuse de régulariser la situation de ces immigrés clandestins jusqu’à ce qu’ils redescendent de la grue.
echourouk
Brescia est la plus importante ville industrielle en Italie située à quelques 70 km au sud de la capitale économique Milan. Le gouvernement local de cette région est dominé par le parti de la Ligue du Nord, parti d’extrême droit hostile à l’immigration. La région de Brescia abrite le plus grand village industriel d’Europe. La question de l’immigration dans cette ville est devenue la première préoccupation des media occidentaux. Le maire de cette région qui a refusé d’entendre les revendications de ces immigrés est issu de ce parti. La majorité de ces immigrés sont de nationalités algériennes, égyptiennes, indiennes, marocaines, pakistanaises et sénégalaises. Après avoir portés des panneaux sur lesquels ils ont écrit leurs revendications mais que personne n’a daigné les écouter, ces immigrés ont décidé d’organiser une marche pacifique qui a réuni des dizaines de milliers de Harragas et d’immigrés clandestins. Plusieurs italiens ont rejoint cette marche en signe de solidarités avec ces sans papiers, en plus de plusieurs organisations de défense des droits de l’homme affiliées au Parti Socialiste Italien, parti d’opposition. Lors de cette manifestation, les immigrants clandestins se sont dirigés vers une grue destinée à la réalisation d’un métro dans la ville. Certains d’entre eux ont monté sur la grue après des escarmouches avec la police italienne. Quelques immigrés mangent et dorment depuis deux semaines sur cette grue de chantier à Brescia en signe de protestation contre les nouvelles lois sur l'immigration. Ils refusent de redescendre jusqu’à ce que le gouvernement italien régularise leur situation. Ces immigrés ont menacé de commettre un suicide collectif en se jetant de la grue au cas où les services de sécurité tenteraient de les faire descendre par la force. Ces immigrés sont entrés sur le territoire italien depuis cinq ans pour les uns et 15 ans pour les autres. Ils ont été attirés par la loi (travaux domestiques et terrains du golf). Certains d’entre eux ont déboursé 500 euros en contrepartie d’une promesse du gouvernement de régulariser leur situation en tant que travailleurs légaux. Leur attente dure depuis près deux années, et en fin de compte le gouvernement a refusé de les régulariser. Le lundi passé, appelé « lundi noir », des centaines de policiers et des militaire ont envahi le lieu de la protestation et ont arrêté plusieurs d’immigrés clandestins et de nombreux italiens qui étaient avec les immigrant à titre de solidarité. Même ceux qui se sont refugié dans une église n’ont pas échappé à la violence des forces de l’ordre. Sans respect aucun à ce lieu de culte les policier ont tabassé plusieurs immigrés clandestins et les ont trainé par terre. Apres quelques heures de détentions, les italiens ont été relâchés, alors que les immigrés clandestin ont été envoyés dans des centres d’accueil d’immigrés clandestins où ils y resteront jusqu’à leurs expulsions vers leurs pays d’origines. Soulignant, enfin, que le gouvernement italien issu de la droite refuse de régulariser la situation de ces immigrés clandestins jusqu’à ce qu’ils redescendent de la grue.
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