Le président de la Fédération Algérienne des Consommateurs, Zaky Hariz, a déclaré à Echorouk que le prix du mouton en Algérie est abusif et ne s’accorde pas avec le pouvoir d’achat du citoyen: ce prix est beaucoup plus élevé que le SNMG du travailleur algérien.
Zaki Hariz a révélé que les maquignons justifient la hausse vertigineuse du prix du mouton par la contrebande de milliers de têtes d’ovins qui passent des frontières, le manque de surveillance et l’augmentation du nombre de trafiquants pour ce produit. Par ailleurs, à l’approche de l’aïd, l’activité des barons du mouton s’intensifie. Ils achètent chez les éleveurs un nombre important de têtes quelques mois avant les fêtes, et multiplient les prix à leur convenance, sans qu’interviennent les autorités concernées. Ces facteurs ont fait que le prix du mouton ait augmenté de 40%, cette année, selon Hariz qui a affirmé que les marocains de la zone frontalière consomment de plus en plus de mouton algérien. Il a ajouté que la Fédération des Consommateurs a enquêté afin de prouver que la viande d’agneau de notre pays arrive sur les étals italiens et israéliens alors que l’Algérie recoure à l’importation de viande du Soudan et de l’Inde. Zaki Hariz a estimé que chez beaucoup d’algériens le rituel religieux a fait place à la coutume, n’imaginant pas une seconde, se passer de la bête sacrificielle quitte à s’endetter. Ce qui a répandu le phénomène de vente par facilités chez le quart de nos concitoyens, l’an passé. Notre interlocuteur a critiqué l’Etat algérien qui n’a pas investi dans l’élevage du mouton algérien réputé pour son excellente qualité. Résultat: cet Etat est condamné à importer.
echourouk
Zaki Hariz a révélé que les maquignons justifient la hausse vertigineuse du prix du mouton par la contrebande de milliers de têtes d’ovins qui passent des frontières, le manque de surveillance et l’augmentation du nombre de trafiquants pour ce produit. Par ailleurs, à l’approche de l’aïd, l’activité des barons du mouton s’intensifie. Ils achètent chez les éleveurs un nombre important de têtes quelques mois avant les fêtes, et multiplient les prix à leur convenance, sans qu’interviennent les autorités concernées. Ces facteurs ont fait que le prix du mouton ait augmenté de 40%, cette année, selon Hariz qui a affirmé que les marocains de la zone frontalière consomment de plus en plus de mouton algérien. Il a ajouté que la Fédération des Consommateurs a enquêté afin de prouver que la viande d’agneau de notre pays arrive sur les étals italiens et israéliens alors que l’Algérie recoure à l’importation de viande du Soudan et de l’Inde. Zaki Hariz a estimé que chez beaucoup d’algériens le rituel religieux a fait place à la coutume, n’imaginant pas une seconde, se passer de la bête sacrificielle quitte à s’endetter. Ce qui a répandu le phénomène de vente par facilités chez le quart de nos concitoyens, l’an passé. Notre interlocuteur a critiqué l’Etat algérien qui n’a pas investi dans l’élevage du mouton algérien réputé pour son excellente qualité. Résultat: cet Etat est condamné à importer.
echourouk