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L’international et meneur de jeu de l’Entente de Sétif, Lazhar Hadj Aïssa, doit prendre son mal en patience avant d’être définitivement fixé sur la suite de sa carrière de footballeur.
Il est dispensé d’entraînement et de compétition depuis la mi-octobre sur décision des médecins. Le 13 octobre, Yacine Zerguini, médecin fédéral, membre de la commission médicale de la FIFA et de la CAF, apprend par l’entremise du médecin de l’ES Sétif que le cardiologue qui a ausculté Lazhar Hadj Aïssa a émis une réserve (importante) sur son rythme cardiaque.La fédération l’a rapidement pris en charge en l’acheminant vers le centre médical d’excellence de Zurich agréé par la FIFA. Les premières investigations effectuées sur place n’ont rien décelé de grave.
Selon Yacine Zerguini : «Le bilan des analyses n’a dévoilé aucune anomalie. Tout est normal. Par précaution et à titre conservatoire, il a été décidé d’attendre l’avis définitif pour se prononcer sur ce cas.» Le cas de Hadj Aïssa est identique à ceux des internationaux français, Lilian Thuram, David Savidan (Monaco) et Remy (Marseille). Les deux premiers ont été obligés de mettre un terme à leur carrière, par crainte d’un éventuel accident cardiaque, alors que le troisième évolue normalement sous les couleurs de l’OM, après avis favorable des médecins.
Le dossier médical du joueur algérien est entre les mains de deux grands spécialistes italiens, Corrado (Padoue) et Pellicia (Rome) qui communiquent quotidiennement avec le docteur Zerguini. L’un d’eux a soufflé à Zerguini : «A ta place, j’attendrai avant de lui accorder le feu vert pour reprendre les entraînements.» Commentant ce «conseil», Yacine Zerguini déclare : «C’est par mesure de sécurité et afin de ne pas mettre en danger la santé et la vie du joueur que mon confrère italien m’a conseillé de patienter jusqu’à la fin des analyses et bilans pour savoir si Hadj Aïssa peut ou ne peut pas reprendre son activité footballistique.» Elément encourageant, tous les bilans effectués en Suisse sont positifs et augurent d’une issue heureuse.
Toutefois, les staffs médicaux algériens et étrangers chargés de ce dossier n’entendent prendre aucun risque. Ils s’échangent les informations et données et «s’accordent tout le temps qu’il faudra avant d’émettre un avis définitif». D’ici là, Hadj Aïssa ne remettra pas les pieds sur un terrain de football.
Pour rappel, Lazhar Hadj Aïssa ne s’entraîne plus depuis la semaine du retour de l’équipe nationale de Bangui (Centrafrique). L’avant-veille de la rencontre JSMB-ESS, c’est-à-dire le 13 octobre. Le joueur fait tout pour remonter la pente et garder le moral avec le soutien de ses proches, son entourage et son club. Espérons pour lui qu’il ne s’agit que d’une petite alerte qui se dissipera très rapidement. Y a-t-il eu une faute quelque part ? Yacine Zerguini répond : «Obligation est faite par la fédération aux clubs de constituer un dossier médical standardisé pour chaque joueur des Ligues 1 et 2 et qui nécessite des explorations et examens obligatoires à l’issue desquels le médecin du club décrète l’aptitude ou l’inaptitude du joueur à pratiquer le football. Les joueurs font un bilan sanguin, une échographie, un ECG et bien d’autres tests.»
A la question : «Y a-t-il une faute médicale dans le cas Hadj Aïssa ?», Yacine Zerguini répond : «Je ne crois pas. Le médecin de l’ES Sétif a déposé l’attestation d’aptitude du joueur au terme des bilans effectués avant le début de saison. La réserve posée par le cardiologue ne lui a peut-être pas semblé contraignante pour interdire au joueur de pratiquer ce sport. Lorsqu’il m’a parlé de cette réserve, je lui ai conseillé de mettre Hadj Aïssa au repos avant de le soumettre à d’autres contrôles médicaux dans l’intérêt de ce dernier. Maintenant, les gens spéculent beaucoup. Je tiens à rassurer le joueur. Pour l’instant, il n’y a aucun problème qui menace sa vie ni sa santé. Par précaution, on préfère être totalement rassurés avant de lui donner le feu vert», conclut notre interlocuteur qui a tenu à préciser : «L’aptitude d’un joueur à pratiquer le football relève de la responsabilité du médecin du club. La fédération édicte la batterie de contrôles et tests médicaux à faire effectuer aux joueurs. Ce n’est pas elle qui décide de l’aptitude ou pas du joueur.» Sans le déclarer ouvertement, Yacine Zerguini semble confiant quant au retour de Hadj Aïssa sur les terrains de football. C’est tout le mal qu’on lui souhaite.
Yazid Ouahib
Il est dispensé d’entraînement et de compétition depuis la mi-octobre sur décision des médecins. Le 13 octobre, Yacine Zerguini, médecin fédéral, membre de la commission médicale de la FIFA et de la CAF, apprend par l’entremise du médecin de l’ES Sétif que le cardiologue qui a ausculté Lazhar Hadj Aïssa a émis une réserve (importante) sur son rythme cardiaque.La fédération l’a rapidement pris en charge en l’acheminant vers le centre médical d’excellence de Zurich agréé par la FIFA. Les premières investigations effectuées sur place n’ont rien décelé de grave.
Selon Yacine Zerguini : «Le bilan des analyses n’a dévoilé aucune anomalie. Tout est normal. Par précaution et à titre conservatoire, il a été décidé d’attendre l’avis définitif pour se prononcer sur ce cas.» Le cas de Hadj Aïssa est identique à ceux des internationaux français, Lilian Thuram, David Savidan (Monaco) et Remy (Marseille). Les deux premiers ont été obligés de mettre un terme à leur carrière, par crainte d’un éventuel accident cardiaque, alors que le troisième évolue normalement sous les couleurs de l’OM, après avis favorable des médecins.
Le dossier médical du joueur algérien est entre les mains de deux grands spécialistes italiens, Corrado (Padoue) et Pellicia (Rome) qui communiquent quotidiennement avec le docteur Zerguini. L’un d’eux a soufflé à Zerguini : «A ta place, j’attendrai avant de lui accorder le feu vert pour reprendre les entraînements.» Commentant ce «conseil», Yacine Zerguini déclare : «C’est par mesure de sécurité et afin de ne pas mettre en danger la santé et la vie du joueur que mon confrère italien m’a conseillé de patienter jusqu’à la fin des analyses et bilans pour savoir si Hadj Aïssa peut ou ne peut pas reprendre son activité footballistique.» Elément encourageant, tous les bilans effectués en Suisse sont positifs et augurent d’une issue heureuse.
Toutefois, les staffs médicaux algériens et étrangers chargés de ce dossier n’entendent prendre aucun risque. Ils s’échangent les informations et données et «s’accordent tout le temps qu’il faudra avant d’émettre un avis définitif». D’ici là, Hadj Aïssa ne remettra pas les pieds sur un terrain de football.
Pour rappel, Lazhar Hadj Aïssa ne s’entraîne plus depuis la semaine du retour de l’équipe nationale de Bangui (Centrafrique). L’avant-veille de la rencontre JSMB-ESS, c’est-à-dire le 13 octobre. Le joueur fait tout pour remonter la pente et garder le moral avec le soutien de ses proches, son entourage et son club. Espérons pour lui qu’il ne s’agit que d’une petite alerte qui se dissipera très rapidement. Y a-t-il eu une faute quelque part ? Yacine Zerguini répond : «Obligation est faite par la fédération aux clubs de constituer un dossier médical standardisé pour chaque joueur des Ligues 1 et 2 et qui nécessite des explorations et examens obligatoires à l’issue desquels le médecin du club décrète l’aptitude ou l’inaptitude du joueur à pratiquer le football. Les joueurs font un bilan sanguin, une échographie, un ECG et bien d’autres tests.»
A la question : «Y a-t-il une faute médicale dans le cas Hadj Aïssa ?», Yacine Zerguini répond : «Je ne crois pas. Le médecin de l’ES Sétif a déposé l’attestation d’aptitude du joueur au terme des bilans effectués avant le début de saison. La réserve posée par le cardiologue ne lui a peut-être pas semblé contraignante pour interdire au joueur de pratiquer ce sport. Lorsqu’il m’a parlé de cette réserve, je lui ai conseillé de mettre Hadj Aïssa au repos avant de le soumettre à d’autres contrôles médicaux dans l’intérêt de ce dernier. Maintenant, les gens spéculent beaucoup. Je tiens à rassurer le joueur. Pour l’instant, il n’y a aucun problème qui menace sa vie ni sa santé. Par précaution, on préfère être totalement rassurés avant de lui donner le feu vert», conclut notre interlocuteur qui a tenu à préciser : «L’aptitude d’un joueur à pratiquer le football relève de la responsabilité du médecin du club. La fédération édicte la batterie de contrôles et tests médicaux à faire effectuer aux joueurs. Ce n’est pas elle qui décide de l’aptitude ou pas du joueur.» Sans le déclarer ouvertement, Yacine Zerguini semble confiant quant au retour de Hadj Aïssa sur les terrains de football. C’est tout le mal qu’on lui souhaite.
Yazid Ouahib