Une femme porte des ciseaux dans ses intestins qu’un médecin a oubliés lors de son accouchement qui remonte à cinq ans. Une autre accouche en pleine rue faute d’une ambulance pour la transporter à l’hôpital, une autre encore meurt avant d’arriver à la salle d’accouchement. Ce sont là quelques exemples de quelques femmes enceintes en Algérie. Selon les statistiques environ 700 femmes enceintes meurent chaque année lors des accouchements.
Il suffit d’interroger une femme algérienne qui a déjà accouché dans un hôpital public ou dans une clinique privée sur les hôpitaux ou les sages-femmes. Elles diront que la situation dans ces établissements est désastreuse. Elles dénoncent, en outre, le mauvais traitement qu’elles subissent. Certaines femmes sur le point d’accoucher ont été giflées, humiliées, et même frappées alors qu’elles sont entre la vie et la mort. Dans certains cas, les sages-femmes remplacent le médecin qui devait suivre l’opération d’accouchement. Dans des cas pareil, il arrive que des sages-femmes commettent des erreurs, qui peuvent être fatals (morts de la femme enceinte, du bébé ou malformation du nouveau né). Ainsi des affaires liées aux erreurs médicales sont quotidiennement portées devant les tribunaux. Un rapport présenté par la cellule de défense des victimes des erreurs médicales relevant de la ligue algérienne des droits de l’hommes, a indiqué que 80 % des cliniques privées en Algérie optent pour les accouchements par césarienne. L’utilisation de ce procédé à doublé le nombre des erreurs médicales commises lors de ces accouchements. Ainsi, plus de 500 femmes sont victimes de ses erreurs chaque année. Quoique la majorité de ces cas sont enregistrés dans les hôpitaux publics, cela n’empêche pas de relever des cas pareils au niveau des cliniques privées. En effet, de nombreuses femmes ont été victimes d’erreurs médicales commises par des médecins ou des sages-femmes travaillant dans ces cliniques privées. Par ailleurs, le rapport n’était pas tendre avec le corps médical travaillant dans ces cliniques, notamment les médecins que le rapport a qualifié de « commerçants », dont le premier souci est de se faire de l’argent sur le dos des malades. Un accouchement dans une clinique privée coûte 40 000 DA. Au cas d’une erreur médicale, tout le monde se lave les mains et fuit sa responsabilité. Ainsi la justice est devenu le seul recours aux victimes pour arracher leurs droits. Vu l’ampleur qu’a pris ce phénomène, le rapport a suggère de créer une commission nationale pour demander compte aux fautifs. Rappelant dans ce contexte que le ministère de la santé et de la reforme hospitalière a lancé récemment une enquête nationale sur les cliniques privées afin de vérifier les condition d’accueil et de traitement des malades au niveau de ces structures.
Plus de 5000 sages-femmes poursuivies en justice et des dizaines derrières les barreaux
Sur un autre plan, la secrétaire générale du syndicat national des sages-femmes algériennes, Akila Kerouj a indiqué que plus de 5000 sages-femmes sont poursuivies en justice et des dizaines d’autres sont derrières les barreaux à cause des vides juridiques qui existent dans le statut actuel de ce corops médical. Ce statut, déplore-t-elle, n’assure pas la sécurité juridique de la sage-femme qui est estée quotidiennement devant les tribunaux pour des erreurs qui sort de sa volonté. En effet, la sage-femme est montrée du doigt même si l’erreur est commise par le médecin. Akila Kerouj dénonce par ailleurs les comportements irresponsables de certains médecins exerçant au niveau des cliniques privées et qui optent pour les accouchement par césarienne afin de gagner plus d’argent. Elle a souligné, enfin, que le ministère de la santé et de la reforme hospitalière est entrain de préparer un nouveau statut pour prendre en charge et améliorer la situation des sages-femmes. Il n’est secret à personne que ces dernières rencontrent beaucoup de difficultés dans l’exercice de leur métier, notamment le manque de moyens au niveau des hôpitaux.
echourouk
Il suffit d’interroger une femme algérienne qui a déjà accouché dans un hôpital public ou dans une clinique privée sur les hôpitaux ou les sages-femmes. Elles diront que la situation dans ces établissements est désastreuse. Elles dénoncent, en outre, le mauvais traitement qu’elles subissent. Certaines femmes sur le point d’accoucher ont été giflées, humiliées, et même frappées alors qu’elles sont entre la vie et la mort. Dans certains cas, les sages-femmes remplacent le médecin qui devait suivre l’opération d’accouchement. Dans des cas pareil, il arrive que des sages-femmes commettent des erreurs, qui peuvent être fatals (morts de la femme enceinte, du bébé ou malformation du nouveau né). Ainsi des affaires liées aux erreurs médicales sont quotidiennement portées devant les tribunaux. Un rapport présenté par la cellule de défense des victimes des erreurs médicales relevant de la ligue algérienne des droits de l’hommes, a indiqué que 80 % des cliniques privées en Algérie optent pour les accouchements par césarienne. L’utilisation de ce procédé à doublé le nombre des erreurs médicales commises lors de ces accouchements. Ainsi, plus de 500 femmes sont victimes de ses erreurs chaque année. Quoique la majorité de ces cas sont enregistrés dans les hôpitaux publics, cela n’empêche pas de relever des cas pareils au niveau des cliniques privées. En effet, de nombreuses femmes ont été victimes d’erreurs médicales commises par des médecins ou des sages-femmes travaillant dans ces cliniques privées. Par ailleurs, le rapport n’était pas tendre avec le corps médical travaillant dans ces cliniques, notamment les médecins que le rapport a qualifié de « commerçants », dont le premier souci est de se faire de l’argent sur le dos des malades. Un accouchement dans une clinique privée coûte 40 000 DA. Au cas d’une erreur médicale, tout le monde se lave les mains et fuit sa responsabilité. Ainsi la justice est devenu le seul recours aux victimes pour arracher leurs droits. Vu l’ampleur qu’a pris ce phénomène, le rapport a suggère de créer une commission nationale pour demander compte aux fautifs. Rappelant dans ce contexte que le ministère de la santé et de la reforme hospitalière a lancé récemment une enquête nationale sur les cliniques privées afin de vérifier les condition d’accueil et de traitement des malades au niveau de ces structures.
Plus de 5000 sages-femmes poursuivies en justice et des dizaines derrières les barreaux
Sur un autre plan, la secrétaire générale du syndicat national des sages-femmes algériennes, Akila Kerouj a indiqué que plus de 5000 sages-femmes sont poursuivies en justice et des dizaines d’autres sont derrières les barreaux à cause des vides juridiques qui existent dans le statut actuel de ce corops médical. Ce statut, déplore-t-elle, n’assure pas la sécurité juridique de la sage-femme qui est estée quotidiennement devant les tribunaux pour des erreurs qui sort de sa volonté. En effet, la sage-femme est montrée du doigt même si l’erreur est commise par le médecin. Akila Kerouj dénonce par ailleurs les comportements irresponsables de certains médecins exerçant au niveau des cliniques privées et qui optent pour les accouchement par césarienne afin de gagner plus d’argent. Elle a souligné, enfin, que le ministère de la santé et de la reforme hospitalière est entrain de préparer un nouveau statut pour prendre en charge et améliorer la situation des sages-femmes. Il n’est secret à personne que ces dernières rencontrent beaucoup de difficultés dans l’exercice de leur métier, notamment le manque de moyens au niveau des hôpitaux.
echourouk