La toiture de plusieurs écoles est en amiante, un matériau cancérigène.
Les parents d’élèves s’inquiètent de la santé et des conditions de scolarisation de leur progéniture. La menace est sérieuse. Et pour cause, la toiture de plusieurs écoles est en amiante, un matériau cancérigène. La situation des infrastructures scolaires n’est pas près de s’améliorer de sitôt. En effet, environ 200 classes, recouvertes de ce matériau cancérigène, sont réparties à travers plusieurs écoles de la wilaya, menaçant la santé des enfants. Ces infrastructures scolaires, dont les parois et les plafonds ont été réalisés en amiante, avoisine les 20 ans d’âge. «Cela favorise davantage la prolifération du germe cancérigène. La crainte des concernés, enseignants et parents d’élèves n’est plus à dissimuler», a indiqué un membre d’une association locale ajoutant, que «les premiers signes sont là. Plusieurs cas de maladies dermatologiques, enregistrés auprès des élèves, sont imputables à ce matériau.»
A Oran, les débats sont de plus en plus chauds tandis que les solutions à une problématique posée avec acuité tardent à venir et ce malgré les mesures de démolition annoncées par la wilaya à plusieurs reprises. Ce n’est un secret pour personne. Toute construction en amiante a été interdite par les pouvoirs publics depuis plusieurs d’années. Les parents d’élèves ne comptent pas rester les bras croisés. Ils envisagent de mener dans les prochains jours des actions de protestations dans le but d’alerter les pouvoirs hiérarchiques quant aux dangers que représente l’amiante pour la santé des écoliers et de leurs enseignants. Comme premier acte, les parents d’élèves tentent de rallier à leur cause les enseignants, concernés au même titre que les élèves. Des rapports descriptifs de l’état des lieux des écoles et classes réalisées en l’amiante seront adressés aux pouvoirs publics afin de faire état des lacunes caractérisant le secteur de l’éducation, notamment les infrastructures scolaires réalisées à coups de milliards de centimes. Selon plusieurs parents d’élèves, «en plus du danger de l’amiante, plusieurs écoles font face aux infiltrations d’eaux pluviales à la moindre averse». Ajoutez à cela, l’absence flagrante de chauffage dans plusieurs écoles alors que des budgets colossaux sont annuellement alloués à cet effet. Cela sans compter le manque de moyens de transport, appelé communément le ramassage scolaire, dans plusieurs localités, en particulier dans les communes rurales.
l'expression
Les parents d’élèves s’inquiètent de la santé et des conditions de scolarisation de leur progéniture. La menace est sérieuse. Et pour cause, la toiture de plusieurs écoles est en amiante, un matériau cancérigène. La situation des infrastructures scolaires n’est pas près de s’améliorer de sitôt. En effet, environ 200 classes, recouvertes de ce matériau cancérigène, sont réparties à travers plusieurs écoles de la wilaya, menaçant la santé des enfants. Ces infrastructures scolaires, dont les parois et les plafonds ont été réalisés en amiante, avoisine les 20 ans d’âge. «Cela favorise davantage la prolifération du germe cancérigène. La crainte des concernés, enseignants et parents d’élèves n’est plus à dissimuler», a indiqué un membre d’une association locale ajoutant, que «les premiers signes sont là. Plusieurs cas de maladies dermatologiques, enregistrés auprès des élèves, sont imputables à ce matériau.»
A Oran, les débats sont de plus en plus chauds tandis que les solutions à une problématique posée avec acuité tardent à venir et ce malgré les mesures de démolition annoncées par la wilaya à plusieurs reprises. Ce n’est un secret pour personne. Toute construction en amiante a été interdite par les pouvoirs publics depuis plusieurs d’années. Les parents d’élèves ne comptent pas rester les bras croisés. Ils envisagent de mener dans les prochains jours des actions de protestations dans le but d’alerter les pouvoirs hiérarchiques quant aux dangers que représente l’amiante pour la santé des écoliers et de leurs enseignants. Comme premier acte, les parents d’élèves tentent de rallier à leur cause les enseignants, concernés au même titre que les élèves. Des rapports descriptifs de l’état des lieux des écoles et classes réalisées en l’amiante seront adressés aux pouvoirs publics afin de faire état des lacunes caractérisant le secteur de l’éducation, notamment les infrastructures scolaires réalisées à coups de milliards de centimes. Selon plusieurs parents d’élèves, «en plus du danger de l’amiante, plusieurs écoles font face aux infiltrations d’eaux pluviales à la moindre averse». Ajoutez à cela, l’absence flagrante de chauffage dans plusieurs écoles alors que des budgets colossaux sont annuellement alloués à cet effet. Cela sans compter le manque de moyens de transport, appelé communément le ramassage scolaire, dans plusieurs localités, en particulier dans les communes rurales.
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