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PublicationsUn braqueur prend toujours sa victime par surprise. La surprise peut venir du déguisement, de l'arme du crime, d'un renversement de situation imprévu ou de la nature même de l'objet volé. Voici quelques exemples de braquages insolites, la plupart immortalisés par des caméras de surveillance.
Le 20 juillet 2010, les caméras de surveillance d'une banque newyorkaise ont filmé un homme se présentant au guichet, pointant vers l'employée un bouquet de fleurs qui comportait un message écrit "Donnez-moi tous vos billets de cent et de cinquante. Pas la peine de tenter de jouer au héros". La femme s'est exécutée et le braqueur est sorti de l'établissement avec la somme de 440 dollars en poche. Tout simplement !
1er mars 2010 à Sarreguemines en Moselle, le Républicain lorrain rapporte qu'un individu en bleu de travail pénètre dans un bureau de tabac, attend que les derniers clients sortent, puis baisse la visière de son masque de soudeur, et pointe sa perceuse vers la caissière en réclamant la caisse. La caissière croyant à une blague, le braqueur s'énerve et tente une percée en actionnant la machine. Témoin de la scène depuis l'arrière boutique, le patron feint de prévenir la police, ce qui provoque la fuite du braqueur-fraiseur désemparé.
L'affaire remonte à novembre 2009. Le quotidien La Montagne relate une tentative de braquage dans un petit Casino dans l'Allier. Cagoulé, armé, un peu maladroit, le braqueur réclame la caisse et obtient... 80 euros. Peu satisfait de son butin, il tape du poing sur la caisse et brise son pistolet en plastique, trahissant la supercherie. L'homme s'enfuit avec la crosse de son pistolet en main, et est rattrapé par un client qui récupère le butin.
Le 18 juillet 2009, à Sedan, un homme armé d'un pistolet fait irruption dans une supérette. Pas de chance, la caissière prend la poudre d'escampette et le braqueur se trouve dans l'incapacité d'ouvrir la caisse. Seul en présence d'une cliente âgée, l'homme se rabat sur la pauvre victime et lui soutire les 4,42 euros qu'elle comptait utiliser pour faire ses courses !
C'est l'été des braquages loufoques. Après le coup du bouquet de fleurs, le 22 juillet 2010 une banque de Long Island a reçu la déplaisante visite de Dark Vador, le célèbre méchant de la saga STAR WARS. Le braqueur n'a pas eu recours au sabre laser ou à la "Force" pour ouvrir le coffre à distance, mais s'est présenté à la caisse avec une arme à feu bien réelle pour réclamer le butin.
Le quotidien La Provence relate comment, le 9 mai 2010, un homme cagoulé pénètre dans le presbytère de Vergèze (Gard) dans le but de braquer le curé. Ce dernier ouvre le dialogue avec le braqueur qui le tient en joue avec un pistolet à bille, et le convainc de renoncer à son action. Le braqueur retire sa cagoule et raconte ses problèmes à l'homme d'église. Il sera malgré tout interpellé par les gendarmes à la sortie du presbytère.
En avril 2010, le Midi libre rapporte comment un homme venu en Seat a tenté de repartir au volant d'une Ferrari Scaglietti chez un concessionnaire de voitures de luxe à Montpellier. Le client demande des renseignements, et sort un chèque que le vendeur refuse. Vexé, il retourne à son véhicule et revient armé d'un pistolet. Pour gagner du temps, le vendeur explique qu'il faut d'abord vérifier la mécanique et le niveau d'essence. Cette stratégie lui permet d'alerter la Brigade anti criminalité qui intervient et arrête le braqueur en train d'admirer un autre modèle de Ferrari...
En avril 2010, le site Internet du tabloïd anglais The SUN présente une vidéo montrant deux braqueurs armés d'un sabre de samouraï faisant irruption dès l'aube dans une bijouterie, et menaçant son propriétaire en train de boire sa tasse de thé. Le bijoutier ne se démonte pas, se jette sur l'un des braqueurs et s'empare du sabre pour repousser les amateurs vers la sortie. "J'ai eu de la chance que le sabre soit factice" commentera plus tard le bijoutier !
En avril 2010, la presse espagnole relate comment un Madrilène de 43 ans a enfin été mis aux arrêts par la Guardia Civil. Cet homme, suspecté de braquer des pharmacies pour soutirer du Viagra, la pilule traitant l'impuissance masculine, alimentait un trafic dont l'objet est de convertir ces pilules en une drogue hybride, le "sextasy", décuplant les envies sexuelles de ses consommateurs.
Au mois de février 2010, en pleine polémique autour du port de la burqa, deux braqueurs vêtus du voile afghan font irruption dans un bureau de poste de l'Essonne, armes au poing. Sans heurts, les deux hommes quittent le lieu du délit avec 4 500 euros en poche, sans qu'aucun témoin n'ait le temps de réagir.
