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L'Algérie compte 350 000 personnes souffrant d'épilepsie

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djam09

djam09

C’est à l'hôtel Mercure que se sont déroulés, hier, les deuxièmes cours de perfectionnement en épileptologie, organisés conjointement par la Ligue algérienne contre l’épilepsie (Lace) et la Société algérienne de neurologie et neurophysiologie clinique (SANNC). Cette rencontre, au cours de laquelle sont intervenus des spécialistes nationaux et français, s’est focalisée sur la situation de cette maladie, prévalente dans le pays, et les modes de traitement y afférents. Les thèmes sont importants et surtout d'actualité pour quelque 350 000 Algériens souffrant de crises d’épilepsie. Il faut dire que cette pathologie est assez invalidante. Elle entrave le confort de la vie de la personne qui en est atteinte et bride sa liberté puisqu’elle est interdite, à titre d’exemple, de conduite automobile. Selon le Pr Sadibelouiz Mustapha, président de la Ligue algérienne contre l’épilepsie, la prévalence du mal en Algérie est de 1% pour 35 millions d'habitants. Par extrapolation, il a donné l’estimation susmentionnée car, a-t-il reconnu, aucune étude épidémiologique multicentrique n'a été réalisée, dans notre pays, dans le but de fournir des statistiques fiables inhérentes à cette pathologie et y adapter, en conséquence, un bon programme de prise en charge. Cette démarche est d’autant nécessaire car la prévalence de l’épilepsie en Algérie est énorme comparativement à l'incidence en cours dans les pays industrialisés, qui se situe entre 0,5 et 0,8% en Occident. Le Pr Sadibelouiz précise que dans 60% des cas, les premiers signes de la maladie apparaissent avant l’âge de 20 ans. Officiellement, il existe une prédominance de la maladie chez les jeunes garçons. Il n'en demeure pas moins que les praticiens de la santé soupçonnent une “sous-déclaration de l'épilepsie chez les jeunes femmes en âge de se marier”.
Les facteurs de risque, cités pêle-mêle par les conférenciers, sont multiples : maladies infectieuses non traités ; hypertension artérielle ; accouchement à domicile sans assistance médicale ; traumatisme obstétricaux, multiparité et prématurité ; toxicomanie ; consanguinité élevée... Il est avéré qu'un mauvais suivi du traitement thérapeutique, compliqué souvent par des ruptures récurrentes des antiépileptiques, aggrave considérablement le mal. À ce titre, le président de Lace a recommandé le lancement “d'une large campagne d'information avec le soutien des médias et du mouvement associatif”. Il a insisté aussi sur l’impératif d'introduire, en Algérie, “de nouvelles molécules antiépileptiques nécessaires pour les crises sévères”.
libertè

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