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Les révélations choc de Chadli Bendjedid

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djam09

djam09

n document historique et académique algérien a été récemment publié au Japon. Il s’agit d’une longue interview accordée par l’ex-président de la République, Chadli Bendjedid, à deux chercheurs japonais, Kisaichi Masatoshi et Watanabe Shoko. Ces deux derniers travaillent sur l’Algérie depuis plusieurs années et ont déjà publié le premier livre en japonais sur l’Algérie.

Liberté a pu se procurer le document écrit en deux langues, arabe et japonaise. Chadli Bendjedid y aborde, parfois avec une légèreté déconcertante, des sujets aussi sensibles que l’arrêt du processus électoral, l’amazighité et les évènements du 5 octobre. Ses déclarations sont quasiment inédites. Ainsi à la question : le pouvoir algérien devait-il accepter un gouvernement du FIS ?, l’ex-président a eu cette réponse. “oui, c’est vrai. Si le pouvoir avait accepté les résultats des élections, on ne serait pas arrivé à cette dangereuse situation. J’ai voulu que le peuple algérien assume la responsabilité d’avoir choisi ses représentants en toute liberté (…) il aurait fallu que nous respections le choix du peuple algérien et donner une chance au Front islamique du salut (FIS) de constituer son gouvernement.” Se voulant plus explicite, il dira qu’“il fallait juger le FIS par les lois et la constitution qui régissent l’état, et le fait de ne pas avoir respecté le choix du peuple a été une très grande erreur.” Constant dans sa position, il affirma que “la démocratie a donné au peuple algérien le choix des islamistes en toute liberté, exactement comme cela s’est passé en Palestine quand le peuple palestinien a voté pour Hamas”. Sa “lecture” est d’ailleurs anecdotique. Alors qu’il était le président du pays, il a expliqué que c’était un vote sanction “pour se venger des responsables du FLN qui ont commis de grandes erreurs à l’encontre du peuple algérien et dilapidé son argent, c’est ça la vérité”. Sur sa démission du 12 janvier 1992, Chadli a nié avoir été démis de ses fonctions en relatant ce qui s’est passé. “j’étais pour le processus démocratique et comme le peuple algérien avait choisi l’autre camp, nous devions leur donner le pouvoir et la possibilité de gérer le pays, mais les membres du FLN ont eu peur et ils m’ont demandé d’annuler les résultats des élections et de les refaire. j’ai refusé par respect à la constitution et à la promesse que je m’étais donnée quand j’avais juré sur le Coran de respecter la volonté du peuple algérien (…) quelle aurait été la réaction de l’opinion nationale et internationale si je les avais annulées ? Ils auraient pensé que les réformes qu’avait réalisées Chadli n’étaient qu’une manœuvre pour rester au pouvoir et c’est pour cette raison que j’ai décidé de tout quitter. j’ai déposé ma démission par respect au peuple algérien.” D’ailleurs, il insista sur ce point pour affirmer que “celui qui prétend qu’il y a eu un coup d’état se trompe, parce que j’ai démissionné de mon plein gré sans pression d’une quelconque partie”.
Sur la question amazigh, Chadli a exposé un point de vue très réducteur et qui va faire sans doute réagir plus d’un. Ainsi, pour celui qui a présidé aux destinées du pays pendant 12 ans (1980-1992), “l’amazighité est une sorte de tradition et de langue de quelques tribus appartenant à des civilisations et cultures près-islamiques et il reste encore peu de tribus qui tiennent encore à ces origines”. S’improvisant anthropologue, l’ex-président va encore plus loin. “l’amazighité est une langue qui est dépassée par le temps et qui ne pourra pas se développer.” avant d’ajouter : “la langue amazigh a disparu.”
Confirmant l’état d’esprit de nombreux représentants du système algérien, et en revenant sur le printemps berbère de 1980, Chadli n’a pas hésité à relier la question amazigh avec… la France. “je le dis sincèrement, il y avait un plan colonialiste de la part des services secrets français pour alimenter le sentiment d’appartenance à l’amazighité pour gagner la sympathie de ses groupes et les relier à la France afin de créer des problèmes internes dans le but d’exercer des pressions politiques sur le gouvernement algérien. et pour prouver ce que je dis, il faut voir ce que fait la France pour enseigner l’amazighité dans ses universités.” Il ajoutera que les évènements de 1980 étaient “politiques sous le couvert de la question amazigh et on peut dire qu’ils étaient politiques et culturels en même temps”.
Mieux encore, continuant sur la question identitaire, il souligna qu’“il y a pas de spécificité à la nationalité algérienne ; les algériens appartiennent à la civilisation arabo-islamique”. Il soutiendra que, mis à part l’aspect politique, il n’y avait aucune différence entre les algériens, les tunisiens et les marocains. “du côté culturel, on appartient à la même histoire, culture et civilisation, qui est l’arobo-islamique. cette appartenance culturelle et civilisationnelle se prolonge de l’est du monde arabe jusqu’à l’Ouest et tous nous parlons la langue arabe, mais avec des dialectes différents, rien de plus”.
à propos du 5 octobre 1988, l’homme de 91 ans insiste en précisant que “certains membres du FLN” étaient derrière “les évènements”. Selon lui, la cause des manifestations violentes (le bilan officiel était de 110 morts, alors que des sources médicales ont donné le chiffre de 500 morts et plusieurs milliers de blessés) était due au fait que “plusieurs responsables de l’appareil du FLN, et d’autres aussi, étaient contre la démocratie que j’essayais d’appliquer. la démocratie, la liberté de la presse et le fait de permettre au peuple de choisir ses représentants allaient mettre la lumière sur les erreurs des responsables. Tout cela mettrait en danger les avantages qu’ils avaient obtenus grâce au parti unique”.
En plus de se présenter comme un démocrate, Chadli Bendjedid s’est aussi affiché comme un capitaliste convaincu. “je suis celui qui a changé le système du socialisme au capitalisme”, soutient-il, avant de revenir sur son parcours personnel. “À travers les longues expériences que j’ai vécues dans le système communiste de Ben Bella et le système socialiste de Boumediene, qui ont échoué totalement, j’ai eu une idée complète et claire sur la situation de l’Algérie.” Il expliquera sa “thèse” en affirmant que “c’est l’immobilisme qui m’a poussé à décider de changer le système et j’ai réalisé l’importance de léguer le pouvoir au peuple algérien, et ce, dans le cadre d’une véritable démocratie”.
Cette longue interview publiée dans le n°27 du The journal Sophia Asian Studies est l’une des très rares interventions de Chadli Bendjedid depuis qu’il a quitté le pouvoir en janvier 1992. En 18 ans, il a donné deux interviews : en 2006 à l’hebdomadaire algérien Al Mouhakik et en 2007 à El Khabar.
il a également fait une intervention, le 27 novembre 2008, lors du colloque organisé à El-Tarf en hommage au moudjahid Amar Laskri, dit Amara Bouglez, et la dernière remonte au 4 décembre 2008 sur les colonnes de Liberté et d’El-Khabar.
libertè

louby

louby

J’ai voulu que le peuple algérien assume la responsabilité d’avoir choisi ses représentants en toute liberté

oui lui il serait partis en suisse ou en france bien tranquille loin du tumulte

djam09

djam09

l’ex-président a eu cette réponse. “oui, c’est vrai. Si le pouvoir avait accepté les résultats des élections, on ne serait pas arrivé à cette dangereuse situation. J’ai voulu que le peuple algérien assume la responsabilité d’avoir choisi ses représentants en toute liberté (…) il aurait fallu que nous respections le choix du peuple algérien et donner une chance au Front islamique du salut (FIS) de constituer son gouvernement.”
le pouvoir algerien n'aurait jamais du accepter de donner un agrement a un parti qui as utilisè la religion pour arriver au pouvoir et n'aurait jamais du pactiser avec le diable et la decision d'annuler a l'epoque le processus electoral est la seule decision courageuse a mon sens prise par le pouvoir.

“l’amazighité est une sorte de tradition et de langue de quelques tribus appartenant à des civilisations et cultures près-islamiques et il reste encore peu de tribus qui tiennent encore à ces origines”. S’improvisant anthropologue, l’ex-président va encore plus loin. “l’amazighité est une langue qui est dépassée par le temps et qui ne pourra pas se développer.” avant d’ajouter : “la langue amazigh a disparu.”
je penses que c plutot chadli qui est depassè par le temps avec cette vision réductrice et l'exemple meme de la pensèe unique

à propos du 5 octobre 1988, l’homme de 91 ans insiste en précisant que “certains membres du FLN” étaient derrière “les évènements”. Selon lui, la cause des manifestations violentes (le bilan officiel était de 110 morts, alors que des sources médicales ont donné le chiffre de 500 morts et plusieurs milliers de blessés) était due au fait que “plusieurs responsables de l’appareil du FLN, et d’autres aussi, étaient contre la démocratie que j’essayais d’appliquer. la démocratie, la liberté de la presse et le fait de permettre au peuple de choisir ses représentants allaient mettre la lumière sur les erreurs des responsables. Tout cela mettrait en danger les avantages qu’ils avaient obtenus grâce au parti unique”.
oublions au passage que c lui le president a cette epoque et le chef du FLN.
je penses que chadli aurait mieux fait de rester dans son mutisme car tous ceux qui ont vecu la periode vous diront que c la periode ou il y'a le plus de crises,le plus de penuries ,ce qui a menè au 05 octobre justement,la periode ou on as graciè les premiers terros comme les freres bouali qui par la suite ont creè l'AIS et apres le GIA,la periode ou il y'a le plus d'emprisonnements ,de disparitions pour des delits d'opinions

4 Les révélations choc de Chadli Bendjedid  Empty Les dérives de Chadli Mar 5 Oct - 13:18

djam09

djam09

L'ancien président a fait une sortie publique pour le moins inattendue dans une revue japonaise où il affirme que «l'amazighité n'est pas une composante de l'identité algérienne». Le successeur de Boumediène nie avoir été déposé par les militaires en janvier 1992.

On savait que le FIS était, en 1991, à deux doigts de prendre le pouvoir, mais que Chadli Bendjedid, à l’époque chef de l’Etat, tienne à le lui servir sur un plateau d’argent, non. Mais on le sait désormais. C’est lui-même qui l’apprend à l’opinion publique. Dans une interview qu’il a accordée à deux chercheurs japonais, publiée dans une revue universitaire, dont le quotidien Liberté a repris hier de larges extraits, l’ancien président révèle que le pouvoir devait accepter un gouvernement du FIS. Selon lui, si le pouvoir avait accepté les résultats des élections, on ne serait pas arrivés à cette dangereuse situation… «Il aurait fallu que nous respections le choix du peuple algérien et donner une chance au Front islamique du salut de constituer son gouvernement.»

C’est son refus d’arrêter le processus électoral qui avait poussé Chadli à la démission. Voilà qui est dit ! L’aveu est de taille, mais toute la vérité n’est pas dite. Pour ce faire, il faut alors replacer le débat dans son contexte. C’est un dangereux raccourci que d’affirmer, de but en blanc, que c’est le peuple algérien qui avait donné victoire au FIS. Il suffit, pour comprendre la réalité de cette époque-là, de revenir un peu en arrière et s’interroger sur la naissance du parti dissous en particulier et de la mouvance islamiste algérienne en général. Le sujet mérite une thèse ! L’ancienne formation de Abassi Madani et de Ali Benhadj n’est pas sortie du néant. Tout le monde sait comment l’intégrisme a prospéré sous l’ère Chadli dans les années 1980. Comment l’école et l’université étaient livrées au mouvement islamiste.

Le wahhabisme s’est installé en Algérie grâce à la bénédiction du pouvoir de l’époque qui s’en accommodait à souhait pour étouffer la lame de fond démocratique qui travaillait la société algérienne, faut-il le rappeler à l’ancien chef de l’Etat, depuis le printemps berbère en avril 1980. Un mouvement qu’il veut réduire aujourd’hui à une manipulation de l’étranger, citant la France. Ce n’est pas nouveau, c’est l’anathème que voulait jeter, à l’époque, lui, son gouvernement et leurs relais dans la société, sur les luttes démocratiques. Le résultat du FIS était prévisible, l’on est tenté même de dire qu’il était programmé, vu les moyens mis, y compris une répression féroce, pour asphyxier les luttes pour les libertés dont le mouvement berbère était porteur et que Chadli Bendjedid veut réduire, aujourd’hui, injustement – c’est une insulte pour l’histoire – à quelques tribus. Aussi, c’est une contrevérité de se contenter de dire, en expliquant la déferlante du FIS, que la faute incombait au peuple algérien qui se devait, selon lui, d’en «assumer le choix» et ses conséquences. Qui avait livré les mosquées à l’intégrisme ? Ce n’est assurément pas le peuple.

Dans les années 1980, c’est-à-dire sous le règne de Chadli, le pouvoir considérait que la menace venait plutôt des militants pacifiques de la démocratie que des promoteurs du wahhabisme qui avaient pourtant démontré que la violence ne pouvait pas être dissociée de leur projet funeste par le biais des maquis de Bouyali et de l’assassinat en 1982 de Kamel Amzal à la cité universitaire de Ben Aknoun.
L’ancien chef de l’Etat veut aujourd’hui avoir le beau rôle d’apparaître comme quelqu’un qui était favorable au principe de l’alternance au pouvoir. «J’étais, dit-il, pour le processus démocratique et comme le peuple algérien avait choisi l’autre camp, nous devions lui donner le pouvoir et la possibilité de gérer le pays, mais les membres du FLN ont eu peur et m’ont demandé d’annuler les résultats des élections et de les refaire. J’ai refusé par respect à la Constitution et la promesse que je m’étais donnée quand j’avais juré sur le Coran.»

C’est ainsi, soutient-il, qu’il a donné sa démission, laissant un pays livré aux quatre vents. Le FIS qui se dirigeait droit vers le palais d’El Mouradia avait puisé ses forces dans toute la volonté mise par le pouvoir de Chadli, qui l’avait instrumentalisé, d’ailleurs, à castrer les forces démocratiques. Faut-il rappeler, à juste titre, du fort taux d’abstention (41% des électeurs inscrits) qui avait caractérisé les élections de 1991. Dans les conditions que tout le monde sait, le parti dissous, ayant fait la promesse de tuer la démocratie par la voix des urnes, avait bien plusieurs longueurs d’avance. Une mobilisation rendue possible par un scénario qui voulait maintenir la société dans la régression.

Said Rabia-elwatan

tiliwy

tiliwy

Confirmant l’état d’esprit de nombreux représentants du système algérien, et en revenant sur le printemps berbère de 1980, Chadli n’a pas hésité à relier la question amazigh avec… la France. “je le dis sincèrement, il y avait un plan colonialiste de la part des services secrets français pour alimenter le sentiment d’appartenance à l’amazighité pour gagner la sympathie de ses groupes et les relier à la France afin de créer des problèmes internes dans le but d’exercer des pressions politiques sur le gouvernement algérien. et pour prouver ce que je dis, il faut voir ce que fait la France pour enseigner l’amazighité dans ses universités.” Il ajoutera que les évènements de 1980 étaient “politiques sous le couvert de la question amazigh et on peut dire qu’ils étaient politiques et culturels en même temps”.


nous le savons tous que la FRANCE n'est jamais loin des qu(il 'agit de la question berbere
elle a ses pions ici
a l'image de ce fameux "chanteur" qui se proclame president d'un fantomatique parti M A K
mais il reste que le berberisme est réel

dommage qu'il soit accaparé par une tendance regionaliste

djam09

djam09

je penses a mon avis qu'il faut traiter les choses dans leurs contextes et arrêter aussi a chaque fois de crier a la main étrangère, une pure création du pouvoir pour museler toute tentative de liberté d'expression ,a l'epoque de chadli et meme boumedienne c'etait la main française et après étrangère et qui en meme temps a programmé la montée de l'islamisme et agréer un parti qui a clairement affiché son rejet de la démocratie bien avant l'annulation du processus électoral.
reduire a mon avis l'amazighitè a qq tribus qui en plus ne tiennent pas a leurs origines et le 05 octobre a une simple manif programmè et faire l'aveu d'avoir ete pour que l'algerie bascule dans l'obscurantisme est une insulte pour ce pays .
concernant ferhat mhenni du MAK ,on peut ne pas etre d'accord avec ses idées,c normal mais je penses que c tres reducteur aussi de le reduire a un simple chanteur eu egard a son combat depuis de longues années mnt,et pour la cause berbere mais aussi pour les droits de l'homme en algerie ,il a fait de la prison pour ca mais il a le merite d'essayer au moins de toucher a un point crucial c l'ouverture du debat en algerie,tout le monde sait que le pouvoir a verrouillé la pratique partisane en algerie et le debat et cette confrontation d'idees indispensable pour avancer est absente en algerie a tel point que le tres peu de partis qui font de l'opposition avec les moyens et le tres peu qu'ils ont sont taxès bizarrement d'etre des pions de la france ,les pratiques n'ont pas changè depuis chadli.

Nedjma

Nedjma

je vous suggere de regarder sur youtube les vidéo de l'autopsie d'une tragédie l'ALgerie

vous comprendrez tout le mal qu'ils ont fait a notre pays had chmayetes

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