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146 enfants enlevés en deux ans,La pédophilie fait des ravages

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djam09

djam09

La pédophilie est devenue une réalité indéniable en Algérie. Ce phénomène, naguère méconnu dans notre société, est en train de gagner du terrain. Pour preuve, les cas d’enlèvements d’enfants motivés par des abus sexuels, dont font état mensuellement les services de sécurité, sèment la psychose. En effet, pas moins de 146 enfants ont été enlevés en deux ans dans l’ensemble du pays, selon des statistiques de la Gendarmerie nationale.

Ce chiffre, qui donne froid dans le dos, risque d’augmenter dans les prochaines années, d’autant plus que le terrain est très propice aux kidnappeurs qui agissent en toute quiétude pour arriver à leurs fins. Jusqu’à présent, la police comme la Gendarmerie nationale font face à ce phénomène avec peu d’expérience. Pis, aucune section spécialisée dans la pédophilie n’existe en Algérie, et c’est ce qui a rendu encore plus difficile la tâche de ces corps de sécurité.

La situation est au rouge, selon les prévisions de bon nombre d’observateurs avertis, qui expliquent le phénomène de l’enlèvement par une recrudescence des actes de banditisme, de terrorisme, et surtout de pédophilie. Aujourd’hui, le kidnapping d’enfants reprend de plus belle dans diverses régions du pays, dont la Kabylie, en proie à des actes de terrorisme et de banditisme qui ne cessent de gagner du terrain.

L’histoire de la fillette âgée de 13 ans, kidnappée à El-Rahmania, quelques jours avant le début du mois sacré de l’année dernière, alors qu’elle se rendait chez son frère, l’enlèvement de Amira, âgée de 3 ans, ravie également deux jours avant le début du ramadhan, le rapt du fils de commerçant de la commune des Ouadhias à Tizi Ouzou, sont autant de cas révélateurs de l’ampleur effrayante que prend ce fléau ravageur.
Yacine, Amira, Yasser, Fatiha et les autres

Tout le monde se souvient de la petite Amira Hamzaoui, portée disparue deux jours avant le début du mois sacré, qui a été retrouvée quelques jours après. Agée d’à peine trois ans, la petite fille jouait devant la maison de ses parents, une ferme située à Ain Tagourait, wilaya de Tipasa, lorsqu’elle a été enlevée. La gamine, en compagnie de sa sœur et de son cousin âgé de 16 ans, profitait de cette mi-journée ensoleillée.

Il a fallu une minute d’inattention pour que la petite disparaisse. Sa maman, effondrée, a longuement cherché l’enfant, mais en vain. Elle n’était plus là. «Amina, ne pouvait pas sortir seule, ce n’est qu’un bébé, quelqu’un l’a enlevée», n’a cessé de répéter la mère, au bord de la dépression. Les espoirs de la famille d’Amira sont restés vains, malgré les innombrables SOS lancés à travers la presse.

Quelques semaines plus tard, le corps sans vie de l’enfant est découvert. En effet, Amira, le petit ange gracieux, comme aiment à l’appeler ses proches, a été retrouvée assassinée, et à un stade de décomposition avancé. Chose prévisible. Le corps portait des marques de maltraitance et de viol, ce qui a poussé les forces de l’ordre à émettre l’hypothèse d’un acte pédophile commis par une personne dont le visage était familier à Amira.

L’hypothèse s’est renforcée par l’accusation portée par la famille de la petite contre un cousin qui avait l’habitude de leur rendre visite et que la petite adorait. Une enquête a été ouverte pour connaître les motifs du meurtre.

Les services de sécurité de la wilaya de Tipasa se disent incapables de se prononcer sur les circonstances du meurtre, avant le rapport du médecin légiste, élément indispensable susceptible de diriger l’enquête vers une piste plausible. Autres lieux, autres faits divers odieux.

A El Rahmania, Fatiha ne savait pas que la visite qu’elle allait rendre à son frère, berger dans la région de Chouakria dans la même commune, allait être la dernière. La petite fille a été enlevée alors qu’elle se rendait sur le lieu de travail de son frère comme berger.

Depuis, Fatiha n’a plus donné signe de vie, laissant sa famille effondrée. La famille de la victime a contacté les services de la Gendarmerie nationale qui ont procédé à une enquête minutieuse afin de déterminer les circonstances du kidnapping.

Mais à ce jour, aucune piste n’a abouti. L’hypothèse de l’enlèvement a été soulevée, sachant que la famille de la victime avait reçu des appels anonymes demandant une rançon. Ces appels sont restés sans suite, selon les déclarations de l’oncle de Fatiha. La famille de la petite Fatiha prie toujours pour la re-trouver un jour saine et sauve.
21% des kidnappeurs sont des voisins

A la lecture de tous ces faits divers, l’appel à la vigilance est devenu plus que jamais une nécessité pressante, au moment où nos bambins risquent de rencontrer, sur le trajet de l’école, dans la cage d’escalier ou dans la rue, un étranger animé d’intentions malsaines.

Il suffit d’un moment d’inattention, et le tour est joué, car on ne prévoit jamais ce type d’incidents malencontreux. Nombreux sont les cas de disparitions d’enfants retrouvés morts dans la majorité des cas, qui défrayent la chronique, plongeant la société civile dans un état de terreur constant.

Les chiffres avancés par les services de sécurité reflètent l’alarmante expansion d’un phénomène qui hante, aujourd’hui, la population algérienne. En effet, les dernières statistiques réalisées par les services de la Gendarmerie nationale en 2010, mettent en évidence 146 cas de kidnapping dont la majorité a eu pour motif l’abus sexuel.

Yasser de Constantine, Yacine d’Alger et bien d’autres noms de marmots disparus et décédés dans des conditions douteuses, nous rappellent le terrible cauchemar que nous redoutons tous. Ne plus retrouver son enfant à ses côtés et s’en remettre à l’évidence qu’il vient d’être kidnappé et que ses ravisseurs, rarement en proie à un sentiment de culpabilité, daignent le reconduire jusqu’à la maison.

Ce qui s’est produit avec le jeune Yasser de Constantine, âgé de 12 ans, confirme que la pédophilie est bien présente en Algérie, car le kidnappeur et violeur du petit n’était autre que le voisin proche qui avait l’air si ingénu et adorait jouer avec le petit garçon. Personne ne se douta de ses intentions jusqu’au jour où le drame survint. Il est à signaler que notre pays souffre sérieusement de ce fléau qu’est la pédophilie.

Des statistiques publiés par la GN affirment, d’autre part, que 46% des cas d’enlèvements ont concerné les enfants dont l’âge varie entre 11 et 15 ans, contre 22% pour ceux âgés entre 6 et 10 ans, 12% pour ceux âgés entre 16 et 18 ans, et 10% pour ceux de moins de 5 ans. Les mêmes statiques indiquent que 21% des agresseurs sont des voisins, donc des personnes faisant partie de l’entourage de enfant, 9% sont des instituteurs, dans les 6% restants figurent parents, gardiens, proches et fonctionnaires au niveau de l’administration de l’école.
le jour d'algerie



Dernière édition par djam09 le Jeu 27 Jan - 15:10, édité 2 fois

Citron

Citron

On doit en parler, la population doit être sensibilisé sachant que dans beaucoup de cas les agresseurs sont connu des enfants !

djam09

djam09

le probleme a mon avis est que les gens en parlent slmt et comdamnent quand il s'agit de personnes loin de la famille mais comme dans bcp de cas la pedophilie est le fait de gens de la famille,on prefere le silence et les enfants se retrouves meme privès du soutien psychologique car cela ne doit pas se savoir

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