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La Toile pour contourner les interdits

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djam09

djam09

Le bouclage du champ médiatique que l’on connaît, tous types de supports confondus, exaspère les Algériens.

L’accès à quelques sites internet est depuis quelques jours «limité» en Algérie. Certains n’ont pas tardé à crier à la censure et au blocage volontaire d’adresses jugées «subversives». En ces temps de contestation, de nombreux Etats surveillent, en effet, de très près, les frémissements et les agitations de la Toile. Mais, en quoi le web peut-il bien représenter un danger pour un Etat ? Il suffit de jeter un coup d’œil à l’Est pour en avoir un aperçu. L’on n’hésite d’ailleurs pas à qualifier la Révolution du jasmin de «cyber-révolution». Les réseaux sociaux n’auraient certes pas pu parvenir à renverser le régime en place, à eux seuls, mais ils y auront grandement contribué. Internet aura ainsi permis à la «cyber-dissidence» tunisienne de s’organiser, mais aussi et surtout de relayer diverses informations, occultées par la presse locale.


Dans un premier temps, alors que les émeutes faisaient rage, des nouvelles «du front», vidéos, articles ou encore photos, ont ainsi fait le tour de la blogosphère mondiale. Puis, une fois la chute de Ben Ali arrivée, des renseignements fusaient, en temps réel, quant à la situation dans tel ou tel quartier, la présence de milices dans telle rue, ainsi que des conseils à la prudence.
Une sorte de «journalisme citoyen», libéré de la chape de plomb exercée par le régime sur les médias traditionnels. Et force est de constater qu’en Algérie, où l’accès à Internet était moins contrôlé que chez nos voisins, les internautes se sont piqués au jeu de la «cyber-citoyenneté». Tout d’abord comme source d’informations non biaisées et critiques.


De la «vie virtuelle» à la «vraie vie»


Le bouclage du champ médiatique que l’on connaît, tous types de supports confondus, exaspères les Algériens. Et les réseaux sociaux, les sites d’information on-line ou encore les blogs, sont indéniablement leurs trop rares espaces de libre expression. Corruption, injustices, violences, émeutes, répression, scènes de maltraitance, aucun événement de la vie publique n’échappe aux internautes algériens. Et les informations se propagent comme une traînée de poudre. Il devient quasi impossible, aujourd’hui, de cacher quoi que ce soit, même lorsque occulté par les médias lourds. D’ailleurs, l’on se souvient du «JT parallèle», concocté par des internautes : des images du journal de 20h de l’ENTV, doublées d’un reportage sur la grève de la faim entamée par de jeunes chômeurs de Hassi R’mel, en août dernier.


Une vidéo qui a fait le bonheur des adeptes de YouTube et partagée des milliers de fois sur facebook. Plus récemment, durant les émeutes qui ont embrasé le pays, l’unique source d’information de nombreux Algériens était le web. Mais la «vie virtuelle» peut aussi déborder dans la «vraie vie». Car, aujourd’hui, les réseaux sociaux tendent aussi à jouer le rôle de vecteur de mobilisation.
Des groupes ou associations organisent, ou tentent d’organiser, des rassemblements, des manifestations ou autres actions de contestation. Avec un taux de pénétration de 13,6% dans les foyers algériens, Internet pourra-t-il réellement avoir un quelconque impact sur le domaine public ?
elwatan

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