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Choisir le sexe de son enfant, c’est possible !

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djam09

djam09

Pour satisfaire son désir d’avoir une fille ou un garçon, il existe des méthodes et techniques scientifiques qui ont fait leur preuve. Il faudra, soit recourir à un régime alimentaire spécifique (riches en calcium et magnésium pour la fille et en sodium et potassium pour le garçon), soit au diagnostic préimplantatoire. Evidemment, les avis divergent sur l’utilité de percer l’un des mystères de la nature et surtout de forcer le destin.

Garçon ou fille ? La question est inévitable. Elle est d’abord posée par les futurs parents au gynécologue qui fait l’échographie au début du deuxième semestre de grossesse qui montre le sexe du fœtus. C’est aussi la curiosité première des membres de la famille et des amis à l’annonce de la naissance du bébé. Au-delà, le sexe du bébé attendu revêt parfois une importance capitale pour les parents qui ont une préférence soutenue pour les garçons ou les filles. Il est connu, dans une société comme la nôtre, que la venue d’un garçon pour la première naissance est toujours mieux accueillie. Elle conforte la position de la mère au sein de la famille élargie, qui lui reconnaît le pouvoir d’enfanter des “mâles” et de garantir la continuité de la lignée de son mari. Ce dernier est rassuré aussi de la perpétuité de son patronyme comme il se satisfait de la perspective d’avoir un fils qui reprendrait ses affaires, hériterait de ses biens ou tout simplement le prendre en charge à ses vieux jours. À partir de croyances séculaires, qui attribuent à la femme le pouvoir de déterminer le sexe de l’enfant, alors que la science a démontré le contraire, c’est elle qui est mise à mal quand le nouveau-né ne comble pas l’attente d’une fille ou surtout d’un garçon. “Pendant très longtemps, dans notre société, une femme qui n’enfantait que des filles pouvait être répudiée par son mari ou par sa belle-famille. Elle était considérée comme une femme diminuée qui ne pouvait pas assurer la continuité de la lignée. Toutes ses croyances ont plus ou moins disparu avec la généralisation de la scolarisation, le développement de la science”, rapporte Mme Meriem Yousfi Hamada, psychologue. Pourtant, en 2010, des épouses ont été menacées de divorce si elle donnait encore naissance à une fille. C’est le cas de Mme R., enceinte de sa énième fille. Ne voulant priver ses autres gosses de leur mère, elle confie sa dernière-née, le jour de sa naissance, à une parente qui ne pouvait pas avoir d’enfant après d’innombrables fausses couches. Un homme se rappelle que sa mère n’a pas adressé, pendant une année, la parole à son épouse à la venue au monde de leur deuxième fille. Une mamie, qui n’a eu que des petits-fils, ne cesse de répéter que le destin la compense des brimades et de la violence verbale dont elle a été victime à chaque fois qu’elle donnait la vie à l’une de ses filles. Elle en a eu quatre et un seul garçon.
Les témoignages se déclinent à l’infini. “Il faut oublier le tabou qui fait que c’est la femme qui dirige le sexe de l’enfant”, recommande le docteur Nedir Cherif, gynécologue spécialisé dans la procréation médicalement assistée (directeur général de la clinique Feriel). Même quand cette croyance est transcendée, la propension à n’enfanter qu’un seul sexe entraîne souvent dans l’infernale spirale des grossesses à répétition. Une maman de trois garçons tente une quatrième grossesse pour avoir enfin une fille. Elle accouche finalement de triplés. Une jeune praticienne, à l’avenir prometteur, obtient enfin le fils tant désiré après cinq filles. Pensant avoir enfin brisé la guigne, elle tombe enceinte deux fois après la naissance du prodige. C’est autant de bébés de sexe féminin. Au bout du parcours, elle a dû mettre sa carrière en veille pour s’occuper de sa nombreuse progéniture. Devant l’intransigeance de la nature à exaucer leur vœu, certains couples prennent envie de forcer le destin par des méthodes purement scientifiques. Le Dr Nedir en cite deux. D’abord, il est possible de choisir le sexe de son enfant par l’adoption d’un régime alimentaire spécifique. “Selon des statistiques personnelles, cela marche dans 80% des cas”, atteste-t-il. La recette est simple. Il faut user et abuser d’aliments riches en calcium et magnésium pour favoriser la fécondation par des spermatozoïdes comportant le chromosome XX (fille) et de nourriture à base de sodium et de potassium pour privilégier ceux contenant le chromosome XY (garçon). Les études sur l’influence de l’alimentation sur la détermination du sexe de l’enfant ont été lancées par le biologiste allemand Curt Herbst dans les années 1930, confirmées par son confrère Joseph Stolkowski, en 1958. Le docteur François Papa, gynécologue obstétricien français, qui a expérimenté le régime Stolkowski, a expliqué que “ l’alimentation de la maman influence, dans les voies génitales, le tri des spermatozoïdes, porteurs soit du chromosome X ou du chromosome Y”. Le régime doit être strictement suivi, selon le Dr Nedir, au moins trois mois avant la conception. “Pour que le choix des parents soit satisfait à 100%, il faut recourir au diagnostic préimplantatoire”, poursuit notre interlocuteur. À l’origine, le DPI permettait aux couples qui procédaient aux techniques de l’assistance médicale à la procréation (AMP) de n’utiliser que les embryons qui ne comportent pas de gènes entraînant des troubles héréditaires, notamment l’hémophilie, maladie de Huntington, la mucoviscidose et la myopathie. Il sert, a contrario, à sélectionner ceux porteurs de chromosomes XX ou XY, selon le choix du père et de la mère. “Nous avons la technique (DPI, ndlr), mais nous ne la pratiquons pas, car c’est un investissement lourd. Mais si je peux faire au moins 100 DPI par an, je ramènerais le matériel”, soutient Dr Nedir. “Si le sexisme est autorisé en Algérie, en six mois, je mettrais au point la technique”, poursuit-il. En scientifique, doté d’un esprit cartésien, Dr Nedir considère le DPI comme une révolution de la médecine en matière de lutte contre les maladies génétiques, mais aussi pour éviter de gros conflits familiaux, parfois dramatiques. Mais les avis restent partagés à ce sujet. “Le diagnostic préimplantatoire est un des sujets épineux des scientifiques de nos jours. Le risque de ce genre de pratique peut mener les sociétés à une distorsion du sexe ratio, avec un déséquilibre socialement préjudiciable entre filles et garçons”, commente Mme Hamada.
libertè

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