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La guerre froide décryptée par Slimane Azem

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djam09

djam09

Slimane Azem a synthétisé, dans un poème/analyse, un événement particulier qui se tramait durant les années 1960. Plus que destiné à soutenir une musique, le texte/analyse relatait une possible hécatombe aux conséquences catastrophiques et de dimension mondiale. La guerre froide, se profilant aux abords d’une humanité déjà gravement éprouvée par la Deuxième Guerre mondiale, pouvait paraître insignifiante préoccupation des peuples de montagnes. Apparemment, nous les peuples de montagnes n’étions décrits que pour subir les catastrophes ou servir de béquilles et de bout de feu pour leurs survenances. Rien n’y fait. Nous pouvions nous aussi oser analyser et porter ainsi nos voix dans le concert des nations et des peuples qui dénonçaient et avertissaient avant terme sur les gigantesques risques du jeu d’une déflagration auquel s’adonnaient deux grande puissances : “Rouss d Maricane” (entendre la Russie et les États-Unis d’Amérique). Chacun des antagonistes traînait derrière lui son lot d’alliés, de pays suiveurs ou suivistes. Dans l’entre-jeu, Slimane Azem pointait déjà du verbe, et avec quelle capacité d’anticipation, du côté de l’Asie mineure où un grand pays façonnait sa force et son poids pesant dans une avancée rampante mais sûre : la Chine “tura yerna-d Ccinwa”, disait-il. Slimane Azem a ainsi devancé le journaliste, politologue et écrivain Jean Jaques Schrayder qui dissertait quelques années plus tard sur le réveil chinois. Le gallicisme “tebbarwi”, mot inexistant alors dans le vocabulaire courant mais forgé directement par Slimane Azem à partir du verbe “rwi” et en la gravissime circonstance d’alors montre bien que notre langue est vivante et dynamique. Elle nous permet de produire, selon l’occurrence, les mots adéquats qui argumentent avec une explication qui va d’elle-même. Nous n’avions pas l’habitude d’oser seulement disserter sur les grands genres et rendre l’analyse. Nous étions aussi, à tort, peu sûrs de nos capacités linguistiques et culturelles. Lorsqu’un événement était rapporté, argumenté dans une autre langue autre que la nôtre, nous accordions au sujet et à l’orateur toute notre attention et notre intérêt. Voilà un exemple frappant de notre défaillance à ne pas croire en nous-mêmes. Le propos se veut ici seulement un rectificatif jeté à la face des attitudes expéditives et réductrices fussent-elle venant de notre intérieur. Réécouter “Tarwi Tebarwi”, c’est nous mettre face à la réalité intellectuelle insoupçonnée de nos penseurs.
libertè

tiliwy

tiliwy

djam09 a écrit:Slimane Azem a synthétisé, dans un poème/analyse, un événement particulier qui se tramait durant les années 1960. Plus que destiné à soutenir une musique, le texte/analyse relatait une possible hécatombe aux conséquences catastrophiques et de dimension mondiale. La guerre froide, se profilant aux abords d’une humanité déjà gravement éprouvée par la Deuxième Guerre mondiale, pouvait paraître insignifiante préoccupation des peuples de montagnes. Apparemment, nous les peuples de montagnes n’étions décrits que pour subir les catastrophes ou servir de béquilles et de bout de feu pour leurs survenances. Rien n’y fait. Nous pouvions nous aussi oser analyser et porter ainsi nos voix dans le concert des nations et des peuples qui dénonçaient et avertissaient avant terme sur les gigantesques risques du jeu d’une déflagration auquel s’adonnaient deux grande puissances : “Rouss d Maricane” (entendre la Russie et les États-Unis d’Amérique). Chacun des antagonistes traînait derrière lui son lot d’alliés, de pays suiveurs ou suivistes. Dans l’entre-jeu, Slimane Azem pointait déjà du verbe, et avec quelle capacité d’anticipation, du côté de l’Asie mineure où un grand pays façonnait sa force et son poids pesant dans une avancée rampante mais sûre : la Chine “tura yerna-d Ccinwa”, disait-il. Slimane Azem a ainsi devancé le journaliste, politologue et écrivain Jean Jaques Schrayder qui dissertait quelques années plus tard sur le réveil chinois. Le gallicisme “tebbarwi”, mot inexistant alors dans le vocabulaire courant mais forgé directement par Slimane Azem à partir du verbe “rwi” et en la gravissime circonstance d’alors montre bien que notre langue est vivante et dynamique. Elle nous permet de produire, selon l’occurrence, les mots adéquats qui argumentent avec une explication qui va d’elle-même. Nous n’avions pas l’habitude d’oser seulement disserter sur les grands genres et rendre l’analyse. Nous étions aussi, à tort, peu sûrs de nos capacités linguistiques et culturelles. Lorsqu’un événement était rapporté, argumenté dans une autre langue autre que la nôtre, nous accordions au sujet et à l’orateur toute notre attention et notre intérêt. Voilà un exemple frappant de notre défaillance à ne pas croire en nous-mêmes. Le propos se veut ici seulement un rectificatif jeté à la face des attitudes expéditives et réductrices fussent-elle venant de notre intérieur. Réécouter “Tarwi Tebarwi”, c’est nous mettre face à la réalité intellectuelle insoupçonnée de nos penseurs.
libertè

Dans l’entre-jeu, Slimane Azem pointait déjà du verbe, et avec quelle capacité d’anticipation, du côté de l’Asie mineure où un grand pays façonnait sa force et son poids pesant dans une avancée rampante mais sûre : la Chine “tura yerna-d Ccinwa”, disait-il. Slimane Azem a ainsi devancé le journaliste, politologue et écrivain Jean Jaques

faut pas exagerer aussi

Napoleon bien des siecles avant azam(' c le chanteur ??)

a predit le reveil chinois

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