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Naguib Sawiris s'attaque à l'Algérie

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djam09

djam09

Naguib Sawiris, patron du groupe égyptien Orascom Telecom Holding, crache dans la soupe algérienne. Après avoir bénéficié de grosses largesses depuis son introduction dans le marché algérien de téléphonie mobile, Sawiris se défoule contre les autorités algériennes, les accusant d'avoir volontairement voulu nuire à sa filiale locale, qui exploite la marque commerciale Djezzy.

«Nous avons atteint une part de marché de plus de 70% dans les télécoms, où il y a trois acteurs. Nous sommes les plus grands et ils ont commencé à exercer des pressions sur nous pour la simple raison que nous étions très rentables et que nous avons réussi», a rapporté jeudi dernier l'agence britannique Reuter, citant l'intervention de Naguib Sawiris, au sommet des marchés émergents organisé par le quotidien économique The Economist, à Londres, en Grande-Bretagne. L’Algérie jalouse-t-elle la succes story de Sawiris ? Ce dernier n’en pense pas moins.En totale disgrâce depuis 2008 pour avoir cédé, sans l'aval d'Alger, deux cimenteries au groupe français Lafarge, le magnat égyptien des télécoms pousse le bouchon plus loin, en estimant que «la faiblesse de l'Etat de droit le dissuade d'investir dans des marchés émergents comme l'Algérie».

Sur le climat des affaires en Algérie, il dira : «Vous devez vous rappeler que vous êtes dans un environnement non démocratique. Dans aucun pays, vous ne pouvez investir sans la bénédiction du numéro 1. Si vous ne pouvez pas l'obtenir, vous ne devriez pas être là», s’est-il exprimé, en égratignant au passage les pays du Nord africain et ceux du Moyen-Orient, peu favorables aux investissements. Cette tonitruante sortie médiatique du boss égyptien risque de donner davantage de grain à moudre au gouvernement algérien. A vrai dire, le patron d’OTH ne dit rien de nouveau, il se présente tout juste dans la peau de la victime dans son bras de fer avec l'Algérie dans le dossier de la vente de Djezzy. Mais pourquoi n’a-t-il pas soufflé mot sur ces «difficultés d'investir» ou sur cette «faiblesse de l’Etat de droit» du temps où Djezzy prospérait sur le marché algérien ? Avant ses déboires, on s'en souvient d'ailleurs, il tenait souvent des discours élogieux à l'endroit des hauts responsables du pays et pressentait l'Algérie comme l'eldorado à conquérir. Logique prédatrice, diront d’aucuns, puisque ses affaires allaient bon train.

Et Djezzy, poule aux œufs d'or, environ 40% du chiffre d’affaires du groupe, assurait à Sawiris de gros bénéfices, lui qui a tiré profit des avantages mis à sa disponibilité. Particulièrement, lors de son arrivée sur le marché en 2002, des indiscrétions évoquant un coup de pouce du président Bouteflika, et même après, des années durant ; comme cet autre avantage de ne pas verser un sou aux impôts pendant 5 ans. Plus maintenant, puisque ses parrains en haut lieu l'ont lâché. Et c'est à ce moment-là qu'il a pris le soin de déverser son fiel.
Ceci dit, l'opération d'évaluation des actifs de Djezzy, confiée à un expert algérien, lui-même, secondé par des bureaux d'expertise étrangère, sera achevée d'ici la fin de l'année. Et ce n'est qu'après que les négociations sur son rachat par les autorités algériennes, en vertu du droit de préemption, pourraient avoir lieu. Sawiris réclame quelque 7 milliards de dollars alors que la Deutch Bank l'évaluait, en août dernier, à 3,6 milliards de dollars.
el watan

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